Sur la 4e étape du Critérium du Dauphiné, de nombreux coureurs sont allés au tapis. Thibaut Pinot et Primoz Roglic ont été les plus chanceux et ont pu repartir. Mais d’autres, à l’image de Steven Kruisjwijk et Emmanuel Buchmann ont du quitter la course et compromettent ainsi leur participation dans les meilleures conditions au prochain Tour de France. Sur Twitter, André Greipel a pointé du doigt le laxisme de l’organisation.
André Greipel : « Irrespectueux envers les coureurs »
André Greipel est remonté ! Le Gorille de Rostock a fait savoir sur Twitter son mécontentement d’une part de la descente dangereuse proposée par l’organisation du Critérium du Dauphiné sur le parcours de la 4e étape et d’autre part du manque de « rébellion » de la part des coureurs. Il propose notamment que les coureurs neutralisent d’eux-mêmes les endroits jugés dangereux pour leur propre sécurité.
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« Je suis vraiment surpris de voir le silence entre les coureurs du peloton Critérium du Dauphiné à propos de la première décente de la 4e étape, a écrit le sprinteur allemand. C’était irrespectueux envers tous les coureurs de la part de l’organisation. Risquer la santé juste pour arriver à cette fin : 2 prétendants potentiels au général éliminés. Nous voulons de la sécurité de la part de l’organisateur et rouler sur des routes en bon état. En plus, les directeurs sportifs deviennent fou quand une descente dangereuse approche pour placer les leaders et éviter les chutes. Pourquoi, tous ensemble en tant que coureur, nous ne pourrions neutraliser de nous-même les endroits dangereux ? »
Le danger est partout … Il y a une prise de risque à chaque course , descente ou pas . Mr Creipel semble ne plus vouloir prendre aucun risque . A 38 ans on comprend , les courses en ligne droite et plate ne sont pas légions . Il faut en tirer des conclusions . Les sprints sont aussi dangereux que les descentes …..
a votre age monsieur greipel faut vous mettre a la patinette a trois roues
Bravo André !… Mais que peuvent faire ou dire tous ces cyclistes emportés dans cette aventure du marche ou crêve ? … Les voici bien mal placés… Tour de France 1966… Premiers contrôles anti-dopage, à Bordeaux… Ah ! c’était plus facile, pour cette raison-ci, de mettre pied à terre, le lendemain sur la route des Landes, en direction de Bayonne… Cette aventure, ils l’ont choisie ? …. Discussion à suivre… Mais un peu de sagesse ne dérangerait pas ! Il y aurait peut-être, entre autres, un peu moins d’accidents avec les plus jeunes… Il y a suffisamment de belles routes pour ne pas aller chercher des chemins empierrés uniquement là pour crever ou tomber, cette recherche de »spectacle » ou d’imprévu à tous prix, d’arrivées tourmentées ou de pourcentages ahurissants, etc… C’était pas ça le vélo, mais ça l’est devenu… Une conception de la compétition et de la course à vélo dite « moderne », spectaculaire, avec plus que jamais en arrière-plan la négligence ou le mépris de la valeur essentielle, c’est à dire l’oubli du respect de l’intégrité, particulièrement physique, des participants.