Deuxième au général avant la 20e et avant-dernière étape du Tour de France, Tadej Pogacar a réussi la performance d’inverser une tendance qui semblait largement défavorable. Net vainqueur du contre-la-montre, le jeune coureur de 21 ans s’est emparé du maillot jaune porté par son rival Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) depuis deux semaines. Un incroyable dénouement.
Tadej Pogacar avec le maillot jaune à Paris
Retournement de situation à la veille de la fin du Tour de France ! Tadej Pogacar, classé deuxième avant le départ du seul chrono de cette édition, avait 57 secondes de retard sur Primoz Roglic. Ce dernier semblait se diriger vers la victoire finale après deux semaines de règne avec le maillot jaune. Mais c’était sans compter sur la prestation épatante du plus jeune des deux slovènes sur le parcours de 36,2 kilomètres. Le Slovène a coupé la ligne d’arrivée située au sommet de la Planche des Belles Filles avec 1 minute 21 secondes sur Tom Dumoulin et Richie Porte respectivement deuxième et troisième. Roglic, cinquième, a fini à 1 minute 56 secondes. Insuffisant pour conserver sa première place au général.
Après avoir terminé deuxième de la Vuelta l’an dernier, Tadej Pogacar vient de franchir, un peu à la surprise générale, la marche qui le séparait de la victoire finale en Grand Tour. Ce coureur né en 1998 n’en revient pas de ce qu’il vient d’accomplir. « J’ai l’impression de rêver, c’est comme si ma tête explosait. J’étais déjà heureux avec ma deuxième place, et maintenant j’ai le Maillot Jaune. Je ne sais pas quoi dire, c’est incroyable. Je ne sais pas comment j’ai fait ça. Prendre le Maillot Jaune le dernier jour, j’en ai rêvé et on l’a fait avec toute l’équipe, avec qui j’ai fait les reconnaissances. Je connaissais chaque virage, chaque endroit où je devais accélérer. J’ai attaqué comme un fou sur la fin, et j’ai réussi.» Et dire que plus jeune, selon ses dires, son rêve « c’était juste de participer au Tour de France. » Il fait bien mieux en ramenant le maillot jaune à Paris dès sa première participation. La marque des plus grands.
Roglic qui avait tant prillé jusque-là, dominé à la blanche ! Au pinal, c’est le fogacar inattendu, le gars tout en blanc, celui des Emrats qui se tenait bien cachié qui l’emporte ! Et Carapaz sonné lui aussi, Povgacar le prie des pois, c’est vraiment cher payé ! Pesque autant pour l’equatrorien que pour Roglic.