A 33 ans, Romain Sicard vient de mettre un terme à sa carrière. Le Français, qui était membre de la formation Total Direct Energie depuis 2014 (ex Team Europcar), s’arrête pour raison de santé. Une anomalie cardiaque lui a été détectée.
Romain Sicard se retire du cyclisme professionnel
C’est terminé pour Romain Sicard. Après plus d’une décennie passée dans le peloton professionnel, le Français n’y figurera plus. Il vient d’annoncer la fin de sa carrière à travers un long message diffusé sur son compte Twitter avec comme titre Game Over. «Je n’ai plus le coeur à rouler. En effet, on m’a décelé une anomalie cardiaque qui va m’empêcher de pratiquer le sport à haut niveau et donc de poursuivre ma carrière de cycliste professionnel» a t-il annoncé.
Durant sa carrière, Romain Sicard aura finalement décroché son résultat de référence dans la catégorie espoirs. Il avait été sacré champion du monde en 2009 à Mendrisio (Suisse). Au niveau professionnel, le Français aura acquis un succès, c’était aussi en 2009 à l’occasion de Subida Al Naranco, une classique espagnole. A son actif aussi, deux tops 15 au classement général d’un Grand Tour (13e en 2014 et 15e en 2015 de la Vuelta). Passé chez Euskaltel – Euskadi entre 2010 et 2013, il était depuis 2014 dans la même équipe, le Team Europcar qui s’appelle désormais le Team total Direct Energie.
Cela devient de plus en plus fréquent , les anomalies cardiaques dans le peloton. Nous avions eu l’époque des grands asthmatiques qui montaient les cols sans respirer , là cela touche le cœur …. Le cycliste en devient très dangereux .
La nouvelle intervient à un moment bien particulier, au moment du Tour du Pays Basque, région chère R.Sicard qui fit entre autres la première partie de sa carrière pro dans des équipes basques, Orbéa ou Euskatel; son grand titre de gloire reste ce championnat du monde sur route espoir, acquis à 21 ans…
Que penser de cette anomalie ou maladie cardiaque, décelée suffisamment tôt, souhaitons-le pour lui ?… Efforts ou préparations inadaptés ou meilleure prévention que par le passé, toujours est-il que de tels cas, divers et variés, semblent apparaitre en effet de plus en plus souvent, avec aussi le pire, le décés en course ou à l’effort, comme il y a juste trois ans, le décès de ce jeune coureur belge, M. Goolaerts, durant Paris-Roubaix, l’année de la victoire de Sagan.