Sur la quatrième et dernière étape de cette Route d’Occitanie, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) a tenu le choc puis s’est montré le plus efficace dans les derniers mètres. Il a notamment disposé de Sacha Modolo (EF Education First) et Julien Simon (Cofidis) devant se contenter des places d’honneur. De son côté, Alejandro Valverde (Movistar Team) a passé une journée calme pour s’adjuger le classement général.
Avec deux victoires sur quatre étapes disputées, Arnaud Démare aura largement réussi sa Route d’Occitanie. Après s’être imposé il y a deux jours, le Français a réédité pareille performance sur un tracé qui pouvait lui paraître un peu moins favorable. Mais arrivant à suivre le rythme notamment dans la dernière côte à quelques kilomètres de l’arrivée, le coureur de Groupama-FDJ est parvenu à faire la différence ensuite au sprint, son domaine de prédilection. Sacha Modolo a bien essayé de lui contester la première place, mais il n’y avait pas grand chose à faire face au tricolore.
Pour Démare, cette victoire est évidemment plus que bienvenue, car elle lui permet d’empocher aussi le classement par points. C’est donc plus qu’un très bon bilan en comptant ses deux victoires d’étapes. Plus que rassurant alors que se profile le championnat de France le week-end prochain. Il y briguera un troisième titre national.
Autant en forme, Alejandro Valverde a rassuré sur sa condition physique à l’occasion de cette Route d’Occitanie. Vainqueur d’entrée puis restant en tête du général, l’Espagnol a passé une fin de semaine idéale, qui va lui permettre d’arriver dans de bonnes dispositions pour son championnat national. Mais surtout pour le Tour de France où il aura évidemment à cœur de jouer les premiers rôles.
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Avec une telle équipe à son service, il était difficile d’espérer moins d’Arnaud Démare. Nous n’étions qu’en France, non pas en Poitou-Charente, mais un peu plus au sud et avec des terrains bien plus exigeants. Valverde vainqueur, un Valmerde pas au vieux mais presque, son visage émacié, blafard et quelque peu marqué aux arrivées sembleraient en témoigner, un Valverde dans une facilité très relative et dans le dur la veille, jour où le jeune Sosa a sans doute manqué d’un peu de confiance et du stimulant de son directeur storpif pour tout emporter, étape et général …