Vainqueur de la première étape de ce Paris-Nice 2018 à Meudon, Arnaud Démare a démarré de la meilleure manière possible la semaine de course. Le Français s’est arraché jusqu’au bout pour décrocher un succès précieux in extremis sur la photo finish, son tout premier dans cette saison. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela s’est passé le jour de l’inauguration de la nouvelle équipe Groupama-FDJ. Une réussite sur toute la ligne.
Arnaud Démare, premier vainqueur de ce Paris-Nice 2018
Une victoire obtenue au bout de soi-même ! Dans un final loin de lui être totalement favorable avec la côte de Meudon (1,9 km à 5,4 km), Arnaud Démare a été le seul pur sprinteur à être en mesure de s’imposer. Chose qu’il est parvenu à réaliser avec brio en devançant d’un rien Gorka Izagirre (Bahrain-Merida), Christophe Laporte (Cofidis) et Tim Wellens (Lotto Soudal). Cette journée qui s’est très bien terminée, le champion de France n’est pas près de l’oublier.
«En terme d’émotion, je crois que c’est l’une des plus fortes. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de sprint. Je pensais que ça allait attaquer et finalement ça s’est regardé. La ligne droite était vraiment longue. J’étais cuit et, si j’ai lancé assez tôt, c’était surtout pour surprendre mes adversaires, pas forcément aller chercher la victoire. Je me suis dit : « Je vais faire Top 5 », ça me brûlait vraiment dans les jambes, j’étais à la rupture mais si on ne tolère pas la douleur, on ne va pas aller gagner.» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
Compteur débloqué pour Arnaud Démare
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, la victoire d’Arnaud Démare a mis du temps à être officialisé. Forcément logique au vu de l’écart qui le séparait surtout de Gorka Izagirre, son dauphin. Ça a été une affaire de millimètres extrêmement difficile à départager. Ces quelques minutes d’attente ont heureusement provoqué chez le coureur de Groupama-FDJ un grand bonheur par la suite. Une victoire qui a forcément un goût particulier, encore plus que si ça avait été complètement nette et sans suspense. Et elle donne surtout confiance pour la suite des événements.
«J’étais surpris, quand on m’a dit que j’avais gagné, j’ai demandé deux fois pour être sûr. Même si j’ai des références dans des sprints de ce genre. C’est une question de forme. Je me surprends d’être bien. Même si j’ai fait des résultats la semaine dernière (2e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne), les sensations n’étaient pas extraordinaires. Aujourd’hui (dimanche), je sentais que ça répondait bien, malgré une semaine légère à cause du froid. Pour l’instant, c’est parfait en vue de Milan – Sanremo (le 17 mars).» Paris-Nice : Démare : «J’étais cuit»
A.Demare avait mal aux pattes et dans ces pentes il a été acculé dans ses derniers remanchements. Quand un gars écrit dans le canard, sans doute sous l’effet d’un picon ou d’un pommard : « sprint canon du picard », alors là, c’est un peu trop fort… A.Démare pourra-t-il remettre ça ?… En général, le picard a du mal à s’en faire deux d’affilée, mais sait-on jamais ?… Ils vont vien biers Verzon aujourd’hui, tout droit au sud ? On connaît la musique, ça va être plein pot pour les sprinters : « Tu as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon, J’ai voulu voir Vasseur Et on a viré Sanquer… Et on vu ta mère , etc… ». ça, c’est plutôt côté Cofidis… Ou bien, comme Gorka Izagirre à l’oreille d’Arnaud Démare, à la sortie de Meudon et de la forêt, marri de sa défaite : « Viens, viens sur mon épaule, viens, etc… »…
Merci pour cete article très intéressant