Astana Pro Team, du très haut niveau collectif

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Astana Pro Team, une très belle saison 2018
Ils sont 14 coureurs chez Astana à avoir gagné en 2018. Photo : @AstanaTeam/Bettiniphoto

Avec trente victoires acquises tout au long de la saison, Astana Pro Team aura démontré une belle force collective. Grâce à de nombreux coureurs défendant leurs couleurs, cette formation kazakhe s’est retrouvée de nombreuses fois aux avants-postes pour aller soit remporter des courses reconnues ou s’en rapprocher fortement.

Miguel Angel Lopez, un atout de poids dans les Grands Tours pour Astana Pro Team

A l’image de son équipe, Miguel Angel Lopez peut être fier de ce qu’il a accompli en 2018. L’un des principaux leaders d’Astana Pro Team, qui était particulièrement attendu dans les Grands Tours pour y jouer un rôle au classement général a été largement à la hauteur. C’est le seul avec Tom Dumoulin et Chris Froome à avoir fait deux podiums dans des épreuves de trois semaines cette année. C’est dire le niveau de la performance et le statut qu’est entrain de prendre le Colombien. En ce qui lui concerne, ça a été deux troisièmes places obtenues sur le Giro puis la Vuelta, ce qui révèle une belle régularité.

Toujours aussi brillant en montagne, c’est presque uniquement une victoire d’étape qui lui manque pour bonifier ce très bon bilan. La plupart du temps, il s’est toujours heurté à quelqu’un de plus fort comme ce fut le cas pour lui lors de Milan-Turin terminé à la 2e place et uniquement battu par Thibaut Pinot. Tout de même, Superman a réussi à gagner sur l’étape reine du Tour d’Oman et une étape du Tour de Burgos plus le classement général final. Mais ses principaux faits d’armes resteront bel et bien ses performances faites dans les Grands Tours, qui le placent désormais plus que jamais comme un prétendant sérieux à la victoire finale à l’avenir.

Michael Valgren, le spécialiste des classiques

Auteur de deux podiums en Grand Tour, Astana Pro Team s’est aussi illustré du côté des courses d’un jour grâce surtout à un homme, Michael Valgren. Le Danois a vécu sans aucun doute sa meilleure saison depuis l’entame de sa carrière en glanant au passage deux classiques du WorldTour. Vainqueur d’abord de l’Omloop Het Nieuwsblad puis de l’Amstel Gold Race, il a montré en quelques semaines sa capacité à briller tant sur les classiques flandriennes que les ardennaises. Et c’est sans oublier sa quatrième place lors du Tour des Flandres, preuve de son intérêt pour ce genre d’épreuve. Mais aussi sur un terrain différent comme sur la Bretagne Classic à Plouay, Valgren peut être un redoutable client comme le démontre sa deuxième place derrière Oliver Naesen. Un coureur évidemment à continuer de suivre de très près sachant qu’il n’a que 26 ans.

Un groupe plus ou moins expérimenté très solide

Astana Pro Team n’a pas seulement pu compter sur Lopez et Vlagren, car ils ont été plusieurs à avoir connu des bons moments dans cette année. A commencer par Magnus Cort Nielsen, qui a gagné une étape sur les routes du Tour de Yorkshire et du BinckBank Tour. Mais avant tout le Danois est allé débloquer son compteur sur les Grand Tours en remportant une étape sur le Tour de France. Une performance notable également réalisé dans cette même édition par Omar Fraile, qui avait gagné quelques semaines auparavant sur le Tour de Romandie et le Tour du Pays Basque. 

Autre Espagnol à s’être mis en valeur, Luis Leon Sanchez a brillé à titre individuel notamment au Tour de Murcie et au Tour des Alpes. Et s’est avéré toujours aussi précieux comme équipier pour favoriser les plans de d’autres coureurs. Et puis, impossible de ne pas citer non plus Pello Bilbao qui aura affiché un niveau très intéressant dans le dernier Giro. Pas forcément très attendu au terme des trois semaines pour lutter ua général, l’Espagnol aura signé une jolie place d’honneur (6e). Une des nombreuses satisfactions dans cette saison pour Astana.

1 COMMENTAIRE

  1. Petite rectification au sujet de Superman : M.A.Lopez ne remporta pas le classement final du Tour de Burgos, il y fut vaincu le dernier jour, non pas par Doomsday, mais par son compatriote colombien Ivan Sosa, une sorte de jeune super héros de l’équipe de Savio.

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