Du 31 janvier au 3 février se déroulera le Challenge de Majorque 2019. C’est une compétition qui présente une certaine particularité, car elle comprend quatre courses d’un jour bien distinctes les unes par rapport aux autres. Autrement-dit, chaque équipe a la possibilité d’aligner des coureurs différents sur toutes ces épreuves. En fonction du tracé notamment et des qualités, des choix sont donc faits. Avec un final en côte, deux journées très vallonnés et une autre plutôt plate, ils sont un certain nombre à choisir cet endroit de l’Espagne pour faire leur rentrée. L’an dernier, John Degenkolb (Trek-Segafredo) avait réussi à remporter deux des quatre manches. Les autres revenant à Toms Skujins (Trek-Segafredo) et Tim Wellens (Lotto Soudal).
Tout savoir sur le Challenge de Majorque 2019
Comme c’est de tradition, le début de saison en Europe commence par le Challenge de Majorque. Après quelques mois de coupure, un grand nombre de coureurs reprennent la compétition en Espagne sur plusieurs courses d’un jour qui se suivent pendant quatre jours sans interruption. Pour les puncheurs, grimpeurs, baroudeurs et autres sprinteurs, il y a la possibilité déjà de débloquer son compteur sur des parcours qui conviendra à un moment ou un autre à leurs qualités. C’est aussi une première occasion pour la plupart, pour ne pas dire l’intégralité des partants de se frotter à la concurrence et de jauger son niveau actuel.
Parcours du Challenge de Majorque 2019 (1.1)
Jeudi 31 janvier – Trofeo Ses Salines, Campos, Porreres, Felanitx – Ses Salines / Felanitx (Coll de San Salvador) (176,9 km)
Pour démarrer de Challenge de Majorque 2019, cela prendra fortement des airs d’une course de côte. Et pourtant, les coureurs devront bien effectuer 176,9 kilomètres, mais la majorité, même la quasi intégralité du parcours ne présentera pas de difficultés particulières. Les quelques côtes n’auront que très peu d’influence, voire aucune. C’est en fait dans les cinq derniers kilomètres que tout se jouera. Au moment où la course entrera dans Felanitx, il sera alors temps d’aborder le Coll de San Salvador, l’ascension majeure présentant un pourcentage moyen de 6,2%. De quoi offrir une belle lutte entre de nombreux coureurs, qu’ils soient plutôt puncheurs ou grimpeurs.
Vendredi 1er février – Trofeo Andratx – Lloseta – Andratx / Lloseta (172,4 km)
Une difficile et usante journée en prévision. Du premier mètre quasiment au dernier, ça ne va pas s’arrêter. Les plus ou moins longues ascensions, faux-plats vont s’enchaîner, ne laissant aucun répit ou très peu aux coureurs. Mais le point fatidique de la journée se trouve sans doute au km 122, soit à 50 kilomètres du terme, avec le pied du Coll de Puig Maior (14,1 km à 6%). Une assez longue ascension qui va évidemment faire la sélection et permettre aux meilleurs de se détacher. Ce sera le moment clé pour vraiment faire la différence puisque ensuite mis à part une légère remontée après une première partie de la descente effectuée, il n’y aura plus d’autres obstacles. Pour ceux qui sont moins rapides au sprint, il faudra trouver alors le moyen de finir en solitaire.
Samedi 2 février – Trofeo de Tramuntana – Soller / Deia (140,1 km)
Ceux qui aiment le dénivelé vont être servis. Dès l’entame, le Coll de Soller permettra d’entrer dans le vif du sujet avec ses 7,7 kilomètres à 5,6%. Puis, suivra deux autres ascensions qu pèseront certainement moins dans la course du fait de leur difficulté relative. C’est au moment d’entrer dans le Coll de sa Batalla (8,7 km à 4,9%) que la phase décisive démarrera. Avec en plus l’enchaînement du Coll de Puig Maior (4,9 km à 5,2%), cela s’apparente à une phase à bien négocier. Mais il sera encore temps de faire la différence dans les 25 derniers kilomètres avec une longue descente et avec le Coll den Bleda (4,2 km à 5 %). Une fois seulement passée cette montée, la ligne d’arrivée sera plus que jamais en vue.
Dimanche 3 février – Trofeo Palma – Playa de Palma / Palma (159,6 km)
Enfin une journée pour nous pourront se dire les sprinteurs. En conclusion de ce Challenge de Majorque, la difficulté va être bien moindre et le dénivelé global de la course du jour moins important. Et pour preuve, seule une ascension sera présente sur l’ensemble du parcours, le Coll sa Creu (6,4 km à 3,7%). Son sommet situé à 35 kilomètres de l’arrivée incitera peut-être certains à passer à l’attaque, mais la mission pour arriver jusqu’au bout sans se faire rattraper par le peloton s’annonce d’ores et déjà difficile. Les plus rapides voudront saisir cette occasion qui se présente à eux et s’expliquer à la loyale du côté de Playa de Palma.