Après la révélation planétaire du contrôle anormal au salbutamol, Chris Froome a souhaité se défendre en répondant à la BBC. Dans cette interview, le Britannique a voulu rappeler que ce n’était pas un coureur dopé malgré les diverses accusations à son encontre.
Chris Froome, parole à la défense
Chris Froome contre-attaque ! Le Britannique s’est confié hier soir à la BBC pour donner sa version des faits. Comme d’habitude dans ce genre de cas, le sportif incriminé compte prouver jusqu’au bout son innocence. Et démontrer qu’il ne s’est pas dopé pour améliorer ses performances. Depuis plus de vingt-quatre heures, le quadruple vainqueur Tour de France doit se confronter à une multitude de réactions concernant son cas. Pour le coureur, le moment était venu de répondre. S’il comprend que cela a un impact négatif sur le cyclisme, Chris Froome tient à rejeter toutes les accusations.
«Je comprends que cela choque les gens. Je n’ai enfreint aucune règle. (…) Je peux comprendre les réactions de beaucoup de personnes, surtout vu l’histoire de notre sport. Ce n’est pas un contrôle positif. Ce sport sort d’une période très sombre et j’ai fait tout mon possible pour montrer que les choses avaient changé.»
Mais comme d’autres avant lui, Chris Froome est clairement à un instant critique de sa carrière. Le leader de la Sky s’est fait contrôlé le 7 septembre dernier sur la Vuelta avec un niveau des traces de salbutamol très au-dessus des seuils autorisés (2000 ng/ml contre 1000). Malgré ce chiffre élevé, le vainqueur du dernier Grand Tour de la saison a tenu à rappeler que les règles ont été respectées.
« Cela fait dix ans que je suis professionnel et que je soigne mon asthme tout en courant. Je connais les règles. Je connais les limites et je n’ai jamais dépassé ces limites. J’ai une façon de procéder très claire sur quand et combien de fois j’utilise mon inhalateur. J’ai donné toutes ces informations à l’UCI pour aller au fond des choses. »
Chris Froome stratégique en compétition
Les propos de Chris Froome révèlent que le vainqueur de cinq Grands Tours a des problèmes respiratoires. S’exprimant pas à ce sujet auparavant, le Britannique l’explique du fait de ne rien vouloir montrer à ses rivaux du classement général.
«Je ne vais pas lâcher pendant un Grand Tour »Oui, je souffre de quelque chose » sinon le lendemain, mes adversaires vont se ruer à l’attaque.»
Mais avant de penser à une éventuelle participation au Giro 2018, qui devait être justement son prochain Grand tour, le coureur de la Sky va devoir convaincre de sa bonne foi. Coupable ou non ? Ce sera jugé sans doute après une bataille judiciaire.
Fiche du coureur
C’est trop facile de dire « je suis malade je me soigne ».
Lorsqu’il est malade et que le traitement dépasse les doses autorisées c’est simple il faut qu’il s’arréte et se mette en maladie .
J’ai une solution . Le leader est malade ? Ben on neutralise la course afin qu’il se refasse la cerise . » Les gars vous n’attaquez pas aujourd’hui j’ai le rhume des foins et j’ai la gastro » Déjà qu’il est attendu au moindre pépin . Non faut arrêter le délire . Malade vous êtes et bien tu gères avec les médicaments tolérés et si tu peux pas suivre ben tant pis . Autrement l’abandon est la seule solution ( oui cela existe ) . Mais si on creuse un peu ce serpent de mer (de) qui est le dopage , qui délivre les médicaments ? qui signe les ordonnances ? qui soigne qui ? qui autorise les AUT ? Il ne faut pas se voiler la face . Le coureur est le dindon de cette farce qui ne touche médiatiquement que le cycliste d’ailleurs …. UCI doit prendre des décisions fortes , rapidement et fermement . Mr David Lappartient à vous de jouer si on peut dire . Interdiction des corticoïdes , des anti douleurs et tous autres médicaments du genre Bronchodilatateur en compétition . Après on y verra un peu plus clair , enfin faut espérer .
Froome a raison, ce contrôle n’est pas positif… Pour lui, c’est négatif, et même trés négatif… Sur ce dernier point, l’unanimité peut se faire, aucun doute n’est possible !
Positif , négatif d’après les experts la dose de salbutamol retrouvé chez Froome correspond à 30 , 35 doses de ventoline . On le voit mal se goinfrer d’autant de gaz dans les bronches en peu de temps avant un départ . Il est donc probable qu’il lui a été injecté , et ça c’est formellement interdit chez les sportifs de haut niveau . Ou alors Fromey a une addiction à la ventoline ce qui rend plausible l’usage du tramadol en antidote mental
Manque pas d’air avec cette ligne de défense .
Oui effectivement Tourmalet pour un champion qui a des problèmes respiratoires sur cette explication il ne « manque pas d’air »………!
Il ne manque pas d »air pour le coup avec ses justifications déjà que l’affaire a mis un temps fou à sortir.
Le mal est fait et c’est le cyclisme qui va encore trinquer