Dans un communiqué publié sur son site internet, la formation Mitchelton-Scott a annoncé se retirer des prochaines courses du calendrier cycliste, en raison de l’épidémie de coronavirus. Du 4 au 22 mars prochain, l’équipe australienne sera donc absente du peloton, et manquera notamment Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, ou encore Milan-Sanremo.
Priorité à la santé
Ce n’est pas parce qu’une course est maintenue qu’elle ne présente aucun risque. C’est en tout cas l’avis de l’équipe dirigeante du Team Mitchelton-Scott qui a, sur conseil de ses médecins, renoncé à participer à plusieurs épreuves programmées au mois de mars. En cause : l’épidémie de coronavirus, particulièrement présente en Italie et en France, où se disputeront prochainement -du moins en théorie- plusieurs événements majeurs comme Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, Milan-Sanremo, …
Trois raisons principales ont été invoquées : la protection du staff et des coureurs, une prise de risque minimale quant aux potentielles futures quarantaines, et la volonté de préserver les services de santé publique, déjà bien occupés.
L’équipe manquera au total huit épreuves
Dans l’ordre chronologique, voici les huit courses que manqueront les coureurs et coureuses de la Mitchelton-Scott :
- Strade Bianche (hommes et femmes)
- GP Industria (hommes)
- Paris-Nice (hommes)
- Tirreno-Adriatico (hommes)
- Ronde van Drenthe (femmes)
- Danilith Nokere Koerse (femmes)
- Milan-SanRemo (hommes)
- Trofeo Alfredo Binda (femmes)
STATEMENT: Mitchelton-SCOTT position regarding COVID-19.
Following extensive discussions, we have made the decision to withdraw our teams from the next period of racing, regardless of the individual Government Regulations in place.
More details 👇https://t.co/nV8lbx0eG4
— Mitchelton-SCOTT (@MitcheltonSCOTT) March 4, 2020
Une sage et lucide décision, à la suite de celles d’autres équipes, de l’appel de médecins de quatorze équipes , etc… Attendons maintenant des décisons gouvernementales qui ne devraient plus tarder… ou peut-être changer…. au risque que ces gouvernants ne se discréditent… Compte tenu de la nature de cette contamination, mondiale, etc…, ce seraient bien que les décisions des gouvernants ou éventuellement des organisateurs précèdent celles des participants et non l’inverse…