Ancien cador du peloton, Damiano Cunego reste une référence pour de nombreux jeunes coureurs. A l’aise dans son rôle de mentor, le coureur âgé de 35 ans se veut également compétitif. Il a récemment évoqué sa situation pour le quotidien de Vérone, L’Arena.
Une saison en dents de scie
Sous contrat depuis deux ans chez Nippo-Vini Fantini, Damiano Cunego n’a encore jamais levé les bras sous les couleurs orange et bleue, et ce malgré de belles places d’honneur. Mais le coureur préfère positiver : « j’ai fait un bon Giro, finissant à la 2e place du Grand Prix de la montagne après avoir porté le maillot bleu durant 13 jours. Ça a permis de faire parler de l’équipe. Ensuite, c’est vrai que j’ai très peu roulé pendant l’été et que ma deuxième partie de saison est plutôt moyenne », admet-il.
Le grimpeur transalpin se projette naturellement vers 2017 où il espère « faire mieux ». Il connaît déjà une partie de son calendrier : « Je vais très certainement participer à la Semaine Internationale Coppi et Bartali ainsi qu’au Tour du Trentin. Quant au Giro, bien sûr que j’aimerais participer à la 100e édition, mais tant que l’équipe n’a pas reçu d’invitation, il est inutile d’en parler » tempère-t-il.
Un rôle de grand frère assumé
Arrivé dans l’équipe lorsqu’elle a acquis le statut de Continental Pro, Cunego a récemment officialisé une prolongation de 2 ans. « Il faut savoir admettre quand le corps ne répond plus […], mais pour le moment je pense que je peux encore me rendre utile les deux années à venir, notamment pour aider les jeunes de l’équipe ». La saison prochaine, le lauréat du Giro 2004 sera encore le chef de file de l’équipe italienne, aux côté du meilleur grimpeur du Giro 2014 Julian Arredondo (ex Trek-Segafredo), du champion d’Italie 2013 Ivan Santaromita (Ex Skydive Dubai PCT) ou encore du sprinter Roumain Eduard Grosu. Fin 2018, et après 17 années professionnelles, il sera alors temps de tourner la page et d’intégrer le staff de Nippo-Vini Fantini. D’ici là, le Petit Prince espère mettre un terme à une disette de victoire qui remonte à mars 2013.
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Dommage que le petit prince n’ait pu être sacré roi de la montagne sur le giro douze ans après sa victoire ! Presque la même histoire que le prince de Chambord en 1870 ! Peu importe, le petit prince est maintenant capitaine de route … ça déroute lui six cons trop versés par le marengo des journalistes aux temps du diable , qu’on a voulu casser en déboulonnant sa statue de champion …Et les voilà qui passent leur temps Arcole et les morceaux du petit prince, ce descendant de la vierge Cunégonde, canonisé par l’Innocent ! Une honte !