Victorieux sur le Tour de Roumanie en août dernier, le kazakh Ilkhan Dostiyev s’est vu suspendu provisoirement pour avoir été contrôlé positif à la CERA le 30 juillet dernier. Celui qui était l’un des grands espoirs cyclistes de son pays à 22 ans ‘ajoute à la liste des coureurs contrôlés positifs.
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La nouvelle est tombée dans la soirée du 9 septembre, Ilkhan Dostiyev récent vainqueur du Tour de Roumanie et deuxième du Giro Ciclistico della Valle d’Aosta – Mont Blanc, a été suspendu provisoirement suite à un contrôle positif à la CERA. Ce jeune Kazakh de 22 ans, considéré comme l’un des plus prometteurs, avait brillé cette saison avec trois victoires. De nombreux observateurs le voyaient comme le potentiel successeur d’Alexey Lutsenko au sein de l’équipe nationale kazakhe. Cette suspension vient malheureusement ternir une carrière qui s’annonçait des plus prometteuses.
La CERA, l’EPO en presque indétectable
La CERA, une variante de l’EPO, est une substance dopante particulièrement redoutable dans le monde du sport. Plus difficile à détecter que l’EPO, elle offre aux tricheurs un avantage considérable : une durée d’action plus longue. Contrairement à l’EPO traditionnelle, elle nécessite moins d’injections et reste détectable pendant une période plus courte, rendant son utilisation plus discrète. Cependant, sa fenêtre de détection, bien que réduite, demeure de l’ordre de 5 à 6 jours. Si la CERA est attrayante pour les tricheurs en raison de son efficacité et de sa discrétion, elle représente un danger majeur pour la santé : risques de thrombose, caillots pulmonaires, embolie.
Bien que la CERA soit une substance dopante très efficace, elle est moins connue du grand public que l’EPO. Cela s’explique en partie par son coût élevé, qui la rend moins accessible à tous les tricheurs.
Un cyclisme kazakh qui n’avait pas besoin de ça
Malheureusement, le cyclisme kazakh est une nouvelle fois entaché par des affaires de dopage. En 2014, de multiples contrôles positifs au sein de l’équipe Astana avaient mis en lumière l’ampleur du problème. Ces affaires ont jeté une ombre sur le cyclisme kazakh.
Il faut rappeler que le directeur général d’Astana, Alexandre Vinokourov, avait été contrôlé positif aux transfusions sanguines homologues en 2007.
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