De nos jours nous voyons de plus en plus de retraités en pleine condition physique. Cela est dû à leur moteur cérébral qui gère en grande partie leur joie d’exister. Alors, tout suit derrière ! Enfin presque. Ceux qui pratiquent le cyclisme comme activité principale lâchent en principe la vie des plus essoufflés. Regardez Robert marchand, il sème le bonheur et en plus il bat des records. Mais au fait, devons-nous nous interroger sur ses performances, qui bien qu’élogieuses pour le troisième âge laissent à penser qu’il vient de la quatrième dimension.
Robert marchand, je vous aime, c’est de l’amour mécanique
Après son titre de record de l’heure sur piste, 22.547km effectués sur le Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, j’avais rendu hommage à Robert Marchand en lui déclarant toute mon admiration dans mon article, Robert Marchand, l’homme qui valait 105 ans. Ce petit bonhomme m’émeut par sa vitalité contagieuse et sa simplicité de vivre une vie qui bien que mécanique et sans doute routinière, l’a fait dépasser les cent ans avec une facilité déconcertante. C’est ce que son image renvoie sur son vélo. Alors, oui Robert Marchand nous cache son secret de longévité. Dans sa bicyclette, sûrement pas. Dans les mystères de nos questionnements sur son âge et de sa force vitale au caractère pédalant, peut-être bien.
Audrey Hernandez lors de la remise des prix de l'Ardéchoise avec Robert Marchand ! #miss #Ardèche #ardéchoise #cyclisme pic.twitter.com/HiqcU4f41A
— Comité Miss Ardèche (@ComiteArdeche) June 21, 2017
On ne triche plus à cet âge, on est en paix même électrique !
Il y a des âges que la société moderne et ses combattants de l’anti mémoire aiment oublier sans remords ni regrets. Ses disciples arrogants et peu téméraires à la fois préfèrent se rallier à la culture du jeunisme pour des raisons de rides trop existentielles sur le visage de leur peur mal maîtrisée. Robert marchand, lui, à certainement la frousse de ce qui l’attend de l’autre côté de la vie, mais ne le conscientise pas. Il aime le vieillissement et la mort à sans foutre royalement. Voilà toute la subtilité de l’évitement émotionnel dans un lâcher-prise grand plateau. Certains se mettent les doigts dans la prise pour essayer de survolter leurs journées sans grande lumière, d’autres prennent des boissons énergisantes inutiles pour convaincre les ressources physiologiques de leur corps de se dépasser, quant à Robert marchand, il consomme naturellement son inusable retraite à pleine dentelure électrisante. Elle est pas belle la vie !
Son moteur est une vraie merveille… Cette interview est une formidable leçon de vie… En gros, j’ai surtout retenu qu’il a fini par choisir de courir en indépendant… Son rapport à la consommation de viande et au sort des animaux…Son désir de retour à la terre et son expérience de maraicher…et la médaille refusée aux pompiers de Paris, c’est peut-être le top ! Là, c’est toute l’histoire, la petite et la grande, qui s’invite à l’interview…
Par contre, quelle tristesse de voir le flot de réactions idiotes de gens qui ne prennent même pas la peine de lire, sur Facebook !… Parfois les titres sont inadaptés, mais là, pas du tout… Au contraire, au moment où ce pauvre gars, ce plâtrier père de famille et coureur cycliste, en errance, fin de « carrière », sans recul sur son sport, mort d’un ami cycliste, etc… se fait prendre avec son moteur électrique à Saint Michel de Double, se condamnant de manière irrémédiable pour une vie entière ux yeux de tous ou presque,, quel meilleur choix que ce titre et cette leçon de vie ?…
Homme d’engagement sans excès , le centenaire cycliste fait preuve dans ses déclarations dans la forme et le fond de psychologie positive parfaitement en adéquation avec notre époque . C’est sans doute le talent qui irrite ses détracteurs aux mots intransigeants dans leur gencives pourries et à l’impatience morbide de le voir disparaitre . A lui seul Marchand fait vivre le siècle des lumières sans piles ni moteur électrique .