Une jolie boule de muscles néerlandaise nommée Dylan Groenewegen

1
Dylan Groenewegen, le sprinteur qui monte !
Milan-San Remo pourrait bien sourire à Dylan Groenewegen cette année. Crédit photo : Twitter Dylan Groenewegen

Avec sa gueule de jeune premier, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) aurait pu jouer les play-boys dans des séries télévisées comme « Les Feux de l’amour « ou dans des films pour jeunes filles en fleur n’ayant d’yeux que pour sa bouille. Mais elles auraient probablement jalousé sa charmante compagne Nine Stroms pour avoir fait chavirer son coeur avant qu’elles trouvent le chemin le plus rapide pour s’en accaparer. Le sprinteur néerlandais âgé de 24 ans pourrait aussi faire la couverture du magazine Têtu avec sa plastique avantageuse tout en muscles saillants et dessinés, ou être l’égérie en pull marin d’un parfum pour mâles de Jean-Paul Gauthier. Seulement la boule de muscles est coureur cycliste, passe la plupart de son temps sur son Bianchi Oltre XR4 et a déjà décroché quatre succès depuis le début de sa saison.

Crédit photo : Twitter Dylan Groenewegen

Dylan Groenewegen ou l’avènement d’un grand parmi les grands du sprint

Largué à soixante kilomètres de l’arrivée de Kuurne-Bruwelles-Kuurne, il a remporté dimanche sa première semi-classique belge. Cela s’appelle la chance des grands provoquée, certes, par un regroupement de quatre-vingts coureurs à l’avant et un beau travail de la LottoNL-Jumbo qui l’a idéalement replacé pour qu’il aille s’imposer au sprint devant Arnaud Démare (FDJ-Groupama) et Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida). Une fois au Tour de Dubaï, deux fois au Tour d’Algarve et maintenant Kuurne-Bruxelles-Kuurne dans sa musette, une belle moisson pour Dylan Groenewegen avant même que débutent les Classiques de printemps.

Les Champs-Élysées lui ont ouvert la voie du succès

À trois cent mètres de la ligne d’arrivée de la dernière étape du Tour de France 2017Dylan Groenewegen a lancé son sprint et personne n’a pu le remonter, pas même le surpuissant « Gorille de Rostock » André Greipel (Lotto-Soudal). Pour le champion des Pays-Bas sur route 2016 qui totalise 27 victoires depuis ses débuts chez les professionnels, celle-ci sur la plus belle avenue du monde fut probablement un élément déclencheur dans sa toute jeune carrière de sprinteur. Les Champs-Élysées sont catalyseurs, paraît-il, pour ceux qui veulent devenir une étoile dans leur domaine de prédilection.

Vidéo – Tout n’a pas commencé là, mais presque, pour Dylan Groenewegen

@LeTour

1 COMMENTAIRE

  1. De part le style indiscutable, ce sprint d’arrivée à Kuurne est assez éblouissant, comme l’étaient d’ailleurs ses arrivées sur la première étape à Dubai ou sur les Champs Elysées…
    Quant à observer comment s’est opérée l’éclosion du coureur, il n’y a qu’à observer son évolution, laquelle s’est opérée de façon très régulière depuis son passage à la Lotto, suite à des premières victoires annonciatrices chez Roompot… Prenez 2016, notre hollandais bat Bouhanni d’un rien à Valence… Et puis quoi ? … Bouhanni nous annonce l’avenir radieux par son festival d’arrivée sur Milan- San Remo tandis que Groenewegen enchaine toutes les plus difficiles classiques ou semi-classiques belges, parfois dans des conditions climatiques très difficiles… Il termine notamment 6é d’un Grand Prix Samyn disputé dans des conditions extrêmes, etc… Et ici, nous avons perçu qu’il y avait là plus qu’une boule de muscle ou qu’un sprinter de grand talent, d’une puissance et d’une vélocité remarquable, en fait un champion appelé à gagner les plus grandes courses.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.