Elia Viviani large vainqueur devant la meute des sprinteurs

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Elia Viviani remporte une 2e étape dans cette édition
Viviani a imposé sa puissance au sprint. Capture d'écran Vuelta.

Déjà lauréat lors de la première semaine sur cette Vuelta, Elia Viviani a accroché un deuxième succès à l’occasion de la dixième étape. Disputée sur 177 kilomètres, elle s’est terminée comme prévue par un sprint massif qui a tourné totalement à l’avantage du champion d’Italie en titre. Peter Sagan (Bora Hansgrohe) et Giacomo Nizzolo (Trek Segafredo) se sont contentés des miettes laissées par le coureur de Quick-Step Floors. Concernant le classement général, il reste inchangé avec notamment Simon Yates (Mitchelton-Scott) toujours en tête.

La passe de deux pour Elia Viviani sur la Vuelta

Depuis le Grand Départ donné de Malaga, les opportunités pour les sprinteurs sont peu nombreuses. Et cette dixième étape constituait l’une des rares occasions pour voir sacrer un homme rapide. Elia Viviani n’a pas laissé filer cette chance, et c’est le moins que l’on puisse dire tant sa domination a été écrasante. Parfaitement emmené par ses équipiers de Quick-Step Floors et en position idéale proche de l’arrivée, l’Italien n’a jamais véritablement tremblé. Lançant son sprint dans le timing parfait, personne n’a été en mesure de revenir sur lui, pas même Peter Sagan et Giacomo Nizzolo qui ont fini deuxième et troisième. A noter que le Français Marc Sarreau s’est distingué en signant une belle cinquième place. Son meilleur résultat dans un Grand Tour.

Journée calme pour les favoris

Si les sprinteurs ont pu s’illustrer pour l’entame de cette deuxième semaine de course, les coureurs visant le classement général se sont fait logiquement plus discrets. Sur un parcours ne présentant pas de grandes difficultés, ils sont restés tous dans leur intégralité au chaud dans le peloton. Pourtant, quelques uns d’entre eux n’ont pas connu une fin d’étape de tout repos. Nairo Quintana, Thibaut Pinot, Wilco Kelderman, et Simon Yates ont dû tous changer une roue à cause d’une crevaison. Heureusement pour eux, ils sont parvenus à rentrer et n’ont pas perdu bêtement de temps au classement général, qui est le même par rapport à l’étape précédente. Les choses pourraient changer sur la onzième étape qui s’annonce assez accidentée et donc idéale pour assister à une course de mouvement.

1 COMMENTAIRE

  1. Lancé par un train d’enfer, Viviani était imprenable ; la meute des sprinters n’eut guère les moyens d’arriver sur ses talons… Lors de ses sorties d’entrainement, E. Viviani connait sans doute cette situation ennuyeuse mais malheureusement assez commune que le cycliste rencontre parfois, à savoir être attaqué, de l’arrière ou transversalement par un chien sortant du fossé, d’un fourré, que sais-je encore… Il ne fait aucun doute qu’il doit avoir une grande facilité pour se dégager vers l’avant ?

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