Alors que la pandémie du Covid-19 n’épargne personne, la formation CCC a été contrainte de réduire drastiquement son staff et ses salaires. L’équipe World Tour est en danger, car le sponsor principal subit de plein fouet la propagation du virus qui a affaibli fortement l’entreprise.
L’équipe CCC de Greg Van Avermaet en danger
« Les implications économiques de la pandémie de Covid-19 ont eu un effet drastique sur les affaires de notre sponsor titre CCC et, comme d’autres équipes cyclistes professionnelles, nous sommes maintenant confrontés à un manque de liquidités en raison de réductions imprévues de nos sponsors, a expliqué Jim Ochowicz, le manager de la CCC. Nous savons qu’il n’y aura pas de course avant juin au plus tôt, mais la situation évolue constamment et pour le moment nous ne pouvons agir qu’à court terme. Afin d’avoir le budget pour courir si la saison recommence, nous avons dû suspendre temporairement une poignée de personnel et réduire fortement les salaires des coureurs. »
A LIRE : Solidaires, les coureurs de Lotto Soudal seront moins payés
Le sponsor en difficulté, pourrait revoir son budget
Ce n’est pas tout, pour la formation CCC. Son sponsor principal, le géant polonais de la chaussure, est en difficulté. Il perd de plus en plus de marché et a vu ses revenus diminuer au cours du début d’année et même dès l’année dernière. Pour Greg Van Avermaet, il tient à « être loyal envers nos sponsors et les soutenir en cas de crise » a-t-il dit au cours d’un visioconférence. Puir il a ajouté : « La chose la plus importante pour moi est qu’après ce virus, qu’ils puissent se redresser et n’avoir aucun problème à parrainer plus longtemps ou à partir pour une autre année ». Et pour l’instant, rien n’est moins sûr à propos de l’avenir de l’équipe World Tour.
Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j’ai dû boucler ma valise
Et qu’on m’ait poussé dans le dernier train…
CCC ferrat ce qu’elle pourra… Avec ce printemps, CCC se trouve cuilli par la cerise, comme tant d’autres… Et forcément ils réduisent astiquement les salaires, en leur drâme et conscience… Dans cette tempête, espérons que le géant poilonas de la chaussure ne finira pas estropié, qu’il passer à travers les gouttes et reparte d’un bon pied !