A cette même date, l’an passé, le 26 juillet 2019, une page de la grande histoire du Tour de France s’est assurément écrite. En l’espace de quelques heures seulement, une multitude d’événements ont fait passer la 19e étape de cette Grande Boucle à la postérité. Retour sur cette incroyable journée.
C’est une étape déjà rentrée dans les annales ! Il y a un an exactement, l’antépénultième journée du Tour de France 2019 a marqué les esprits. Tout ce qu’est capable de procurer comme émotion le sport cycliste s’est déroulée en peu de temps, et même allé au-delà des espérances. Et dire, que cette 106e édition ne manquait déjà pas d’intérêts avec une course particulièrement passionnante comme rarement vu au cours des dernières années. Mais là, c’est encore passé dans une autre dimension.
Abandon cruel de Thibaut Pinot
Le premier fait majeur de la journée a été terrible pour le clan français. Pourtant, encore en lice pour la victoire finale, Thibaut Pinot vainqueur au Tourmalet a été contraint de renoncer. Son physique et plus précisément une contracture à la cuisse l’a empêché d’aller plus loin. La dernière image qu’il restera de son Tour de France, c’est cette image poignante le voyant avec son équipier William Bonnet tentant de le consoler.
L’envol d’Egan Bernal, la fin du règne pour Julian Alaphilippe
Après ce coup de massue avec le retrait forcé de Thibaut Pinot, les espoirs de la France étaient complètement tournés vers Julian Alaphilippe toujours maillot jaune. Mais le Col de l’Iseran va s’avérer fatal pour le coureur de Deceuninck-Quick Step. Pas en mesure de suivre les meilleurs grimpeurs, il a été distancé notamment par Egan Bernal. Le Colombien a construit en partie sa victoire finale sur cette ascension après avoir distancé l’ensemble des adversaires. Passé au sommet, il semblait se diriger vers Tignes en vainqueur.
Le Tour de France arrêté à cause de la météo
Alors que l’étape était déjà spectaculaire au niveau sportif, les aléas climatiques s’en sont mêlés. De la grêle en forte quantité tombée dans le bas de la descente du Col de l’Iseran a dû forcer l’organisation d’arrêter purement et simplement l’étape. Si l’incompréhension a dominé un temps chez les coureurs, la situation a ensuite été comprise de tous. A cas exceptionnel, une mesure inédite a été prise. Ainsi, les temps ont été conservés au sommet de l’Iseran. Conséquence, Egan Bernal a pris le pouvoir au classement général aux dépends de Julian Alaphilippe, qui aura porté le maillot jaune 14 jours. Et n’imaginait certainement pas perdre son statut de leader de cette manière.