A la recherche d’un nouveau partenaire pour la saison 2018, la formation Cannondale-Drapac n’a pour le moment pas obtenu les résultats espérés. Incertaine quant à son avenir, elle a décidé de libérer ses coureurs de toutes obligations contractuelles mais espère bien trouver une solution d’ici les jours à venir.
Incertaine pour 2018, Cannondale-Drapac libère tous ses coureurs
Malgré le soutien de ses partenaires actuels comme Oath ou POC, Cannondale-Drapac se voit dans l’obligation de trouver un nouveau soutien financier pour la saison 2018. Malgré ses recherches et une piste sérieuse, les nouvelles ne sont pas positives pour l’équipe de Jonathan Vaughters. De ce fait, elle a décidé de libérer ses coureurs de toutes obligations contractuelles.
« Nous avons informé tous les coureurs et le staff de notre incertitude quant à l’avenir de l’équipe. La direction a reçu des nouvelles décourageantes à propos d’un nouveau partenaire que nous avions prévu de rejoindre en 2018. Sans le soutien de ce partenaire, nous ne pouvons garantir notre sécurité financière et par conséquent, notre licence WorldTour pour 2018. Nous espérons que ce problème va se résoudre dans les prochains jours. Cependant, sans cette garantie, nous avons eu l’obligation d’informer toutes les personnes qui composent notre équipe de la situation actuelle afin de leur donner le temps de chercher de meilleures options. Tout le personnel a été libéré de toutes obligations contractuelles. Tous les contrats de 2018 seront honorés si notre avenir est sécurisé. » (Extrait du communiqué publié par Cannondale-Drapac)
Malgré ces nouvelles décourageantes, Cannondale-Drapac veut y croire encore et travaille à la survie de l’équipe : « Nous restons fermement investis pour maintenir cette équipe en vie. Nous avons plusieurs possibilités que nous explorons.«
L’équipe compte environ 60 membres du personnel et 28 coureurs professionnels. Le Colombien Rigoberto Uran est l’un d’entre eux. Deuxième du Tour de France cette année, il est donc de nouveau sur le marché alors qu’il avait prolongé son contrat de trois ans avec Cannondale-Drapac. Il n’est pas le seul à risquer de devoir trouver une nouvelle équipe : Taylor Phinney, Sep Vanmarcke ou encore le Français Pierre Rolland sont eux aussi dans cette situation.
Les coureurs de cette formation ont animé les course world-tour de ce dimanche : sur la vuelta, ils ont roulé toute la journée pour espérer une bonne performance, qu’ils ont d’ailleurs réalisé, avec la 3é place de Woods derrière les deux premiers du général ; sur la Bretagne-Classic, P. Roland a participé à la longue échappée du début, puis Bettiol a été repris au km… Pour ce dernier, l’avenir est assuré puisqu’il est annoncé chez BMC… Pour les autres, espérons que cette formation américaine réussisse à trouver un sponsor… Manque d’argent ?… Le cyclisme professionnel n’a pas totalement conquis l’Amérique… et pourtant avec Amstrong l’Amérique nous avait permis de découvrir la lune ?…