Appeler aussi à s’exprimer via adsport-news.com sur le coup de force de la triade ASO, RCS Sport et Flanders Classics vis à vis de l’UCI, Iwan Spekenbrink, manager de l’équipe Giant-Alpecin se fait porte parole de l’AIGCP (Association internationale des groupes cyclistes professionnels).
Respecter l’UCI
C’est un plaidoyer qui ne surprend guère au vue des récentes réactions des directeurs sportifs de la BMC, Quick Step ou bien encore de Cannondale-Drapac : la majorité des équipes professionnelles – en tout cas celles qui s’expriment – sont contre, quelques soient les arguments apportés. Ici, Spekenbrink pointe le rôle coordinateur de l’UCI : »C’est l’UCI qui fait les règles, et chaque partie prenante se doit de les respecter (…) Soit nous respectons les décisions que l’UCI édicte de la façon la plus juste qui soit, soit chacun continue d’établir ses propres règlements lorsqu’il n’est pas entièrement satisfait. «
Et les coureurs dans tout ça ?
Pour le manager de l’équipe Giant, les décisions doivent impliquer autant les équipes que les coureurs et les organisateurs, tous placés sur un pied d’égalité. On serait bien tenté de demander dés lors ce qu’il en est de l’opinion des coureurs dont peu se sont exprimés à ce jour. Après tout, cette décision a pour but d’améliorer la sécurité et de diminuer le nombre d’accidents sur route, alors qu’ils ne cessent d’augmenter ces dernières années.
Tous s’accordent pour rendre l’UCI responsable de ne pas prendre des décisions ou les bonnes décisions en matière de calendrier,etc… à ne pas réunir tous les intervenants…Mais que fait cette AIGCP à son propre niveau ? Chacun prend tour à tour la parole pour critiquer les décisions et le fonctionnement de l’UCI mais ils sont tout aussi incapables de formuler des propositions en matière de sécurité ou de calendrier ! Qu’ils semblent pour la grande majorité opposés à la réduction du nombre de partants dans de nombreuses épreuves afin de réduire une des nombreuses causes de l’augmentation des chutes est assez édifiant ! Ces directeurs sportifs en auraient-ils rien à faire pour ne pas dire rien à foutre de la sécurité de leurs coureurs ? En fait, il n’y a pas que l’UCI à comprendre des acteurs à la moralité douteuse !