José Azevedo, l’un des directeurs sportifs de la formation Katusha s’est également exprimé au sujet du sprint houleux survenu dans le final de la première étape du Critérium du Dauphiné arrivant à Saint-Vulbas. Le Portugais garde également sa position comme il l’explique à nos confrères de Vélopro.
De son véhicule, l’ancien cycliste professionnel passé notamment par Discovery Channel n’a pas vraiment vu les faits qui se sont produits entre ses coureurs et les Cofidis. En revoyant les images le soir même, il a pu se faire sa propre opinion : « Une fois à l’hôtel, j’ai regardé les images. Mon opinion est que Kristoff n’a pas perdu le sprint en raison de ce qui s’est passé entre mes coureurs et ceux de Cofidis, depuis la flamme rouge jusqu’à l’arrivée. Il a perdu parce qu’il a été bloqué, il n’a pas eu d’espace pour passer. Si on parle des coups de casques donnés par les uns et par les autres, ce n’est pas agréable à voir parce que nous n’étions pas loin d’une chute et cela aurait été une grosse chute. On roulait à 70 km/h en tête de peloton. C’était très dangereux pour ceux qui luttaient pour la meilleure position et pour ceux qui les suivaient. Cela aurait pu mal finir ».
« Avant la flamme rouge, il y a eu une lutte constante », poursuit Azvedo. « Le gars vient essayer de prendre la place de Guarnieri et il ne va pas dire ‘’OK, vas-y, tu peux passer !’’. Le sprint c’est une spécialité dangereuse, ils prenenent beaucoup de risques pour prendre la position. Parfois, bien sûr, les mecs peuvent se toucher, mettre des coups d’épaule mais c’est normal ». Quant aux coureurs russes, ils ont simplement été vexés de ne pas avoir pu lancer leur sprint correctement même le sprint raté d’Alexander Kristoff est plutôt dû au fait qu’il ait été gêné. Mais pour lui, une sanction aurait dû être prise : « Je pense que le règlement est, à chaque fois, seulement interprété. Les commissaires peuvent déclasser un mec qui a dévié d’un mètre mais là, rien et pourtant c’est bien plus dangereux. Je pense qu’ils auraient dû prendre une décision parce que le cyclisme n’est pas un sport de combat ».
Cette réaction me parait cohérente,en tous bien plus que celle de D.Rous que vous rapportez par ailleurs.