Julien Simon, le plus fort sur le Tour du Finistère

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Julien Simon remporte une manche de Coupe de France
Simon débloque le compteur pour 2019. Capture d'écran Tour du Finistère

Dans une édition du Tour du Finistère très animée, c’est finalement Julien Simon (Cofidis) qui a eu raison de ses adversaires. Le Français a fait parler toutes ses qualités de puncheur dans le dernier kilomètre et a terminé devant Andrea Vendrame (Androni Giocattoli – Sidermec) et Baptiste Planckaert (Wallonie – Bruxelles) qui ont complété le podium sur cette manche de la Coupe de France.

Un final de toute beauté. C’est ce dont a été capable Julien Simon pour aller s’imposer sur le Tour du Finistère. Une victoire obtenue au terme d’une course particulièrement décousue comme c’est souvent le cas dans le cadre de la Coupe de France. D’abord une échappée de trois coureurs avec notamment Samuel Leroux (Natura4Ever – Roubaix Lille Metropole) a occupé la tête de course un long moment. Mais en ayant jamais vraiment l’espoir d’arriver au bout. Pour preuve, elle a été reprise à environ une trentaine de kilomètres de l’arrivée.

D’autres attaques ont été de leur côté beaucoup plus dangereuses. A commencer par celles d’Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) et Pierre-Luc Périchon (Cofidis) qui ont réussi à partir en costaud. Ce duo a roulé quelques kilomètres à l’avant, mais cela n’a pas duré très longtemps car Gougeard très impressionnant a distancé sur un faux-plat montant son compagnon d’échappée. Le Normand a alors fait un sacré raid en tête de ce Tour du Finistère. Obtenant même plus de trente secondes d’avance à moins de deux tours de l’arrivée dans le circuit final, soit à une quinzaine de kilomètres du terme, la victoire était tout à fait envisageable.

Simon sorti au meilleur moment

C’était sans compter sur un peloton bien écrémé malgré tout qui avait encore des ressources. Au passage pour le dernier tour de circuit correspondant à un peu moins de dix kilomètres, Frederik Backaert est passé à l’attaque. Le Belge essayant un temps de faire la jonction seul sur Gougeard n’y est pas parvenu au contraire d’Hivert qui a su recoller. Le récent vainqueur du GP Miguel Indurain a roulé ensuite avec le coureur d’AG2R La Mondiale, mais sans réussite. Repris en fin de course, au moment d’aborder la bosse finale, leurs espoirs de succès étaient réduits à néant. C’est alors que dans les plus forts pourcentages et encore plus à la relance dans une portion moins pentue, Simon est parti en solitaire. Directement, le Français a pris plusieurs longueurs sur Planckaert et Backaert qui l’accompagnaient un temps. Jusqu’à l’arrivée, les deux Belges ne reviendront plus et se feront même passés sur la ligne par Vendrame deuxième derrière Simon. Ce dernier a pu savouré dans les derniers mètres signant au passage une deuxième victoire au Tour du Finistère après 2012 et renouant avec la première place depuis le Tour du Doubs 2018.

https://twitter.com/wcsbike/status/1119620839606050817

1 COMMENTAIRE

  1. Julien Simon était-il le plus fort sur ce tour du Finistère ? Une chose est certaine, le coureur de la Cofidis s’est montré suffisamment attentiste et manœuvrier pour savoir tirer son épingle du jeu, l’affaire se concluant sur le haut du massage de la dernière pontée, une bonne partie du groupe y arrivant à bout de souffle, morts en Finistère tandis par parenthèse que d’autres font les forts au ministère, prolongeant naturellement l’adage  » foules au ministère et moules en Finistère « . En cette belle journée d’avril, en dehors de cette victoire, fort opportune pour Cofidis et Julien Simon, nous revîmes, entre autres animateurs, le téméraire Gougeard, puissant et fort comme un bœuf au point de faire sauter le Perichon, mais sans toutefois pouvoir éviter le retour d’Hivert, ce sursaut Total étant, malheureusement pour ce dernier, anihilé prés du but . Relevons également Frédéric Backaert, revu avant la bosse après un dernier tour solitaire à la recherche du Gougeard et arrachant tout de même la quatrième place, le vain mais généreux travail d’équipier de Delage de Montpon, efforts et sacrifices dont personne à la Groupama ne saura un jour le départir, ou bien l’habituel Vendrame, fort à son aise ces derniers temps, à moins d’un mois du giro, et auteur d’un superbe jump final pour la seconde place.

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