Difficile début de Tour de France pour Alexander Kristoff. Alors que la formation Katusha a beaucoup misé sur lui, le sprinteur norvégien est à la peine sur les arrivées massives. Sa meilleure prestation n’est autre qu’une quatrième place à Montauban. Mais son équipe croit toujours en lui.
Katusha ne voulait pas laisser partir à Revel
Lors de la 10e étape du Tour de France, alors que la dangereuse échappée de quinze coureurs venait de se former, Katusha a essayé de mener la poursuite pendant quelques kilomètres. Sans aucun soutien de la part d’autres formations, elle s’est tout simplement relevée et l’écart est vite monté autour des sept minutes. « Nous avons attendu que plusieurs coureurs nous rejoignent à l’avant et quand l’écart est passé à 5 minutes, nous avons commencé à tirer, mais ces 15 coureurs à l’avant étaient forts et on n’a pas eu toute la collaboration du peloton. Nous avons tenu l’écart par nous-mêmes pendant 30 km, mais nous savions que nous ne pouvions pas faire tout le travail », a déclaré le directeur sportif José Azevedo.
Et si l’équipe Katusha avait été aidée ?
« Plus tard, IAM Cycling, puis Direct Energie, ont commencé à travailler, mais il était trop tard ! Un peu plus tôt quand nous roulions ils n’ont pas voulu collaborer », regrette José Azevedo. « Vous ne devez pas avoir ce genre d’hésitation, vous devez réagir immédiatement parce que le groupe à l’avant est trop grand. Je pense que si nous avions eu deux équipes avec nous, nous aurions pu avoir une chance de rattraper le groupe, mais à la fin on n’a pas eu l’aide espérée et nous savions que c’était un gaspillage d’efforts de notre part. » Car en effet, d’autres étapes qui ont plus de chance d’aboutir au sprint verront l’équipe Katusha travailler pour Alexander Kristoff toujours en quête d’un résultat. Puis il y a aussi Joaquim Rodriguez, actuellement cinquième du classement général, à protéger…