Des milliers de gros confettis roses tombant du ciel sur la place piazza del Duomo à Milan pour fêter le premier sacre de Tom Dumoulin (Sunweb) sur le Giro, c’était le 28 mai 2017. Ce spectacle festif et grandiloquent comme savent le faire les organisateurs de cette course, est derrière nous depuis déjà onze mois, mais le temps passe tellement vite qu’on a l’impression que c’était hier. Mais le Giro 2018, c’est déjà demain !
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.@tom_dumoulin won in 2017. He’s back with the pressure of defending his title. | Dumoulin vincitore nel 2017, affronterà per la prima volta la pressione di difendere il suo titolo. | Dumoulin, ganador del Giro 2017, enfrentará la presión para defender su título por primera vez. pic.twitter.com/1BsxNc1EZC
— Giro d'Italia (@giroditalia) April 25, 2018
Trois semaines de vélo non-stop en mai. Viva le Giro 2018 !
Certaines images nous reviennent en tête sans que l’on ait trop à forcer nos pensées sur l’interrupteur souvenir. C’est le cas pour l’édition 2017 qui a tout de même été beaucoup moins passionnante que celle de 2016 ou Vincenzo Nibali chez Astana à l’époque lutta comme un beau diable de Messine pour ne pas dire comme un requin pour se dépêtrer de Steven Kruijswijk (LottoNL-Jumbo) qui sans sa spectaculaire chute dans la descente du col d’Agnel l’aurait peut-être remportée cette année-là. On demande au Giro 2018 de passer le moins rapidement possible, car en cette période on veut savourer du cyclisme sur une longue distance sans qu’il soit entrecoupé de longs jours à attendre son retour.
Les grands Tours sont des cadeaux mis bout à bout sur plusieurs jours
Les courses prestigieuses d’un jour, comme les Strade Bianche, Milan-San Remo, les Classiques flandriennes et ardennaises et celles d’une semaine comme Tirreno-Adriatico, Paris-Nice ou le Dauphiné, ont un magnétisme à part des autres courses du calendrier World Tour. Elles captivent par la dimension qu’elles représentent aux yeux des coureurs et du public et nous happent émotionnellement même si quelques fois ces épreuves prestigieuses ne sont pas à la hauteur de nos espérances, comme ce fut le cas pour le Tour des Flandres cette année, d’une modeste édition. Le premier grand Tour de l’année arrive la semaine prochaine dans nos salons, un beau cadeau qui va nous être offert avec un gros nœud autour. Mais impossible de l’échanger ou de le revendre, pas comme à la période Noël où le plaisir de recevoir s’est transformé au fil du temps en un phénomène générationnel sans état d’âme. Ceux qui ne se sentiront pas gâtés par le Giro 2018 devront se contenter de le mettre dans un coin de leur insatisfaction. Et c’est tout !