Ce dimanche 18 septembre sera disputé le GP d’Isbergues 2022 (1.1). C’est la 16e et avant-dernière manche comptant pour la Coupe de France, mené actuellement par Julien Simon (TotalEnergies). Sur cette 76e édition, le parcours de 197,6 kilomètres a beau comporté quelques difficultés, il reste nettement favorable aux sprinteurs. D’ailleurs, l’an passé, la victoire était revenue à Elia Viviani (Cofidis).
Un sprint massif. C’est clairement l’issue la plus attendue pour le GP d’Isbergues, classique disputée dans le nord de la France. Généralement, ces dernières années, les sprinteurs ont pris l’avantage. Et une nouvelle fois, au vu du parcours, cela devrait être le cas. Sur cette course, qui frôle avec les 200 kilomètres, les côtes sont peu nombreuses et toutes situées loin de l’arrivée.
Comment piéger les sprinteurs ?
C’est sur une portion, allant du km 46 au km 107,5, que la route sera la plus vallonnée. Toutes les côtes répertoriées s’y situent. Mais rien de bien excessif, la plus pentue étant la côte de Teneur (0,8 km à 7,6%). Une fois cet enchaînement achevé, il restera encore près de 90 kilomètres qui seront principalement effectués sur un circuit final plat. Celui-ci sera d’une longueur d’une 12 kilomètres et à refaire six fois.
Le profil du GP d’Isbergues
Les favoris de la 76e édition
*** Tim Merlier, Caleb Ewan, Arnaud Démare
** Marc Sarreau, Bryan Coquard
* Jason Tesson, Luca Mozzato, Lorrenzo Manzin, Nacer Bouhanni, Matteo Moschetti, Edward Theuns
Isbergues, c’est en effet très souvent une affaire de sprinteurs; mais il a pu arriver que d’autres types de routiers l’emportent à Isbergues, comme Cosnefroy, Gilbert, etc… ou même le régional Cédric Vasseur… Là, c’était plus longtemps en arrière, avant même que l’on s’intéresse au réchauffement climatique… Car parfois les conditions météorologiques, la pluie ou le vent, donne une tournure particulière à la course… Ce ne devrait pas être le cas cette année… à moins qu’un violent orage ne déverse des trombes d’eau, de la grêle ou des blocs de glaces, des sortes de mini-icebergs, sur ce grand prix d’Isbergues ?… Nous serions alors dans des conditions assez cauchemardesques que personne, je l’espère, ne souhaite…
Parmi les sprinteurs, après Fourmies, Ewan est la valeur du moment, un peu comme Viviani l’an passé. Démare est une interrogation; il ne court pas beaucoup; Merlier a-t-il digéré son indigeste vuelta, c’est une autre question…etc…