Au terme de la deuxième étape de Paris-Nice, très calme concernant son scénario, Mads Pedersen (Trek-Segafredo) a imposé sa puissance au sprint. Le Danois s’est imposé juste devant Olav Kooij (Jumbo-Visma) alors que Magnus Cort (EF Education-EasyPost) a fini au troisième rang.
Après Tim Merlier, le plus fort au sprint fut Mads Pedersen. Sur la deuxième étape de Paris-Nice, il y a eu comme attendu un nouveau sprint massif, qui a été remporté cette fois-ci par le coureur de Trek-Segafredo. Ce fut serré jusqu’au bout, à tel point que la différence n’a pas été très importante entre le vainqueur du jour et son plus proche poursuivant Olav Kooij.
Mis à part cette arrivée longtemps indécise pour connaître le vainqueur, ce fut calme sur la majeure partie de la journée. Seul Jonas Gregaard (Uno-X Pro Cycling Team), nouveau porteur du maillot à pois, a été membre de l’échappée. Repris logiquement, à plus de 50 kilomètres de l’arrivée, il n’y pas eu d’autres attaques dans le final. Les deux autres faits de course à noter ont été les chutes de Pierre Latour (TotalEnergies) à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, et celle de Benjamin Thomas (Cofidis) impliqué avec d’autres coureurs à la flamme rouge.
Classement de Paris-Nice – Etape 2
1 – PEDERSEN Mads (Trek–Segafredo) les 163,7 km en 3:28:57 (47 km/h)
2 – KOOIJ Olav (Jumbo-Visma) m.t
3 – CORT Magnus (EF Education-EasyPost) m.t
4 – MCLAY Daniel (Team Arkéa Samsic) m.t
5 – TAMINIAUX Lionel (Alpecin-Deceuninck) m.t
6 – MATTHEWS Michael (Team Jayco AlUla) m.t
7 – VAN DEN BERG Marijn (EF Education-EasyPost) m.t
8 – BOL Cees (Astana Qazaqstan Team) m.t
9 – RENARD Alexis (Cofidis) m.t
10 – DÉMARE Arnaud (Groupama – FDJ) m.t
Classement général
1 – PEDERSEN Mads (Trek – Segafredo) en 7:19:35
2 – POGAČAR Tadej (UAE Team Emirates) + 0:02
3 – MERLIER Tim (Soudal – Quick Step) + 0:04
4 – KOOIJ Olav (Jumbo-Visma) + 0:08
5 – BENNETT Sam (BORA – hansgrohe) m.t
6 – MATTHEWS Michael (Team Jayco AlUla) + 0:10
7 – CORT Magnus (EF Education-EasyPost) m.t
8 – LATOUR Pierre (TotalEnergies) m.t
9 – GODON Dorian (AG2R Citroën Team) + 0:12
10 – VAN HOOYDONCK Nathan (Jumbo-Visma) m.t
Pogacar qui fait les bonifs et les autres coureurs semblent le laisser faire . Aveux d’impuissance ou de soumission ?
Sur ces deux premières étapes de plaine, sans doute préoccupé par le contre la montre par équipes de 32,2 km, Pogacar dispute les bonifications et réussit dans son entreprise, puisqu’il prend 12 secondes à Vingegaard… Il est vrai que l’équipe Jumbo présente sur ce Paris-Nice présente un effectif assez redoutable, en grande partie axée autour du chrono par équipe, et la lutte pour la victoire finale parait déjà circonscrite en effet à ce duel imposé par le terrain, et encore plus établi dans l’esprit de chacun par les premiers résultats de la saison, ceux des UAE de Pogacar en Andalousie ou des Jumbo de Vingegaard au Gran Camino ou sur les classiques, etc… La configuration en vue du classement final parait bien différente, par contre, sur Tirreno-Adriatico, avec un niveau plus homogène, mais il fallait s’y attendre…
Cette photo de face qui écrase la perspective et permet de montrer une dizaine de sprinteurs donne une image assez avantageuse d’un sprint quelque peu hasardeux, où les plus rapides se trouvent débordés ou enfermés aux abords du dernier rond-point, ce qui permet à ceux qui sont les mieux emmenés de sprinter devant et de conserver leurs places… A ce jeu, la force des Trek ou Jumbo devance celle des Lotto de De Lie ou des Quickstep de Merlier, et les deux plus rapides ou favoris du lot, s’en trouvent rejetés du sprint, absents du top 10…
Cette étape s’est déroulée dans un temps hivernal , froid sans pluie, et il parait que c’est la course au soleil . Cette semaine s’annonce sans mais la pluie , voir neige dans certains départements va s’inviter. Le sprint massif un peu décousu à cause d’une chute a choisi son vainqueur en la personne de PEDERSEN . Si POGACAR gesticule sur les sprints intermédiaires pour grapiller quelques secondes, c’est surement le peu de confiance ou le doute qu’il peut avoir sur les capacités réelles de son équipe sur l’étape du contre la montre de mardi . il risque de perdre quelques secondes sur la Jumbo . Il essaye donc de compenser de cette manière .