Catalogué un certain temps comme un coureur capable de faire des coups, Matteo Trentin s’est clairement positionné en leader en 2017. Chez Quick-Step, le statut de l’Italien a indéniablement évolué. Jusqu’au point de devenir quelqu’un de fondamental pour accumuler les succès de prestige.
Matteo Trentin prend de l’envergure
La saison 2017 est la sienne. Matteo Trentin ne va pas oublier de sitôt ce qu’il a réalisé ces derniers mois dans le peloton international. Plus encore depuis le mois d’août, et le départ du Tour de Burgos. En quête d’un premier succès dans cette année, la deuxième étape de cette épreuve espagnole va lui permettre de débloquer son compteur personnel. Une victoire au sprint qui fait évidemment un grand bien au moral, et qui va s’avérer déclencheur pour le reste de la saison. Mais à ce moment, le 2 août, il était très difficile d’imaginer que l’Italien allait finir en boulet de canon.
Puis, il y a eu cette fameuse Vuelta 2017, dont Matteo Trentin va rester comme l’un des principaux animateurs. Très brillant et au meilleur de sa forme, le coureur de la Quick-Step va enchaîner pas moins de quatre succès en l’espace de trois semaines de course. Un Grand Tour amplement réussi à l’image de ses coéquipiers Marcel Kittel sur le Tour de France (5 étapes) et Fernando Gaviria sur le Tour d’Italie (4 étapes). Rien qu’avec ses sprinteurs, la Quick-Step a engrangé 13 victoires sur les trois Grands Tours de l’année, tout simplement hors du commun.
Un nouveau départ
Mais surtout Matteo Trentin grâce à cette Vuelta 2017 est entré dans une nouvelle dimension. En gagnant sur les routes espagnoles, il a fait son apparition dans ce cercle fermé d’une centaine de coureurs dans l’Histoire à s’être imposé au minimum une fois au Giro, au Tour et à la Vuelta. Preuve du joli palmarès que se construit le coureur de 28 ans, qui arrive dans ses meilleures années, et ça pourrait faire mal à la concurrence comme sur cette fin d’année. Quatrième des Championnats du monde à Bergen, le leader italien n’est pas passé loin au minimum d’un podium prestigieux. Mais cette déception vient d’être atténué avec un deuxième sacre acquis sur le Paris-Tours après 2015. La très grande classe pour en finir avec Quick-Step.
En effet, c’était la dernière fois que l’on pouvait voir Matteo Trentin sur un vélo avec ce maillot de l’équipe belge. Une expérience commencée 2011 apportant énormément de très bon souvenirs. Dorénavant, il défendra les couleurs d’Orica-Scott, autre membre du World Tour, avec un rôle encore plus affirmé. L’Italien se place véritablement comme un leader à part entière dans la formation australienne. Dans un grand nombre de courses, le sprinteur sera le coureur protégé pour mener à bien les objectifs fixés. Ce dernier a les possibilités de briller dans les Monuments du printemps (Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix) ou encore sur la Grande Boucle. L’année 2018 a de quoi se transformer en feu d’artifice.
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