Mondiaux de cyclisme 2025 : Le cauchemar Rwandais de Julian Alaphilippe

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Mondiaux de cyclisme 2025 le cauchemar Rwandais de Julian Alaphilippe
Image : @FFC_Kigali2025

Plongée dans l’abandon choc de Julian Alaphilippe aux Mondiaux de cyclisme 2025 à Kigali. Le double champion du monde, victime d’une intoxication alimentaire, a jeté l’éponge après seulement 30 km. Décryptage d’une journée noire pour les Bleus, entre problèmes de santé, parcours infernal et espoirs déçus.

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Kigali 2025 : Alaphilippe, l’abandon précoce d’un chef de file

Le rêve d’un troisième maillot arc-en-ciel s’est évaporé après à peine trente kilomètres. Julian Alaphilippe, figure de proue de l’équipe de France, a mis pied à terre dimanche sur les routes exigeantes de Kigali. Un coup de massue pour les Bleus, privés de leur leader dès les premières heures d’une course qu’ils ambitionnaient de marquer de leur empreinte.

« Je ne vais pas faire 260 kilomètres comme ça » : La lucidité d’un champion à terre

L’image est cruelle. À peine une heure après le départ, Alaphilippe, visiblement vidé de ses forces, s’adresse à la moto-caméra. Sa phrase, lourde de sens et de dépit, sonne comme un constat d’échec : « Je ne vais pas faire 260 kilomètres comme ça » . Une tentative d’attaque, vite avortée, avait pourtant laissé entrevoir un sursaut. En vain. Le peloton l’a immédiatement repris et distancé, scellant le destin du coureur dans cette épreuve.

Intoxication Alimentaire : La raison officielle d’un forfait annoncé

La chute était prévisible. Selon les informations concordantes, le champion de l’équipe Tudor a été victime d’une intoxication alimentaire dans la nuit de samedi à dimanche. Un coup du sort qui l’a laissé extrêmement affaibli. Bien qu’ayant noté une légère amélioration au réveil, sa décision de prendre le départ relevait davantage du courage que de la raison. La dure réalité du parcours rwandais, avec son dénivelé redoutable (5 470 m), n’a laissé aucune chance à un corps affaibli.

L’Équipe de France sous le choc : La chute en cascade

L’abandon d’Alaphilippe n’était que le premier acte d’une série noire pour le camp tricolore. L’Effet Domino : Louis Barré suit le pas de son leader. Moins d’une heure après Alaphilippe, un deuxième coureur français quittait la course. Louis Barré (Intermarché-Wanty), lui aussi touché par des problèmes de santé, a dû jeter l’éponge après environ 70 kilomètres. La délégation française, déjà sous le choc, voyait ses effectifs et ses ambitions fondre à vue d’œil. On connait la suite. Tadej Pogacar a remporté le titre mondial, et Paul Seixas a terminé premier tricolore, 13e (sur 30 à l’arrivée).

Un contexte déjà lourd : La déception des Bleues en arrière-plan

Cet abandon intervient dans un contexte déjà morose pour le cyclisme français. La veille, la course féminine s’était soldée par une contre-performance de Pauline Ferrand-Prévôt. La récente vainqueure du Tour de France 2025, pourtant annoncée parmi les favorites, n’a pu faire mieux qu’une décevante 16e place. La délégation tricolore espérait une réaction masculine. Elle essuie une nouvelle désillusion.

Un parcours Rwandais sans pitié pour les corps affaiblis

L’édition 2025 des Mondiaux à Kigali était annoncée comme l’une des plus exigeantes de l’histoire. Avec 267,5 km et un dénivelé positif équivalent à un grand col alpin, le parcours ne pardonne aucune faiblesse. L’abandon d’Alaphilippe, bien que dû principalement à la maladie, rappelle une règle immuable du cyclisme de haut niveau : la santé prime sur tout. Aucune tactique, aucune condition physique ne peut compenser un corps malade face à une telle difficulté.

La course en ligne masculine des Mondiaux 2025 restera comme un sombre souvenir pour Julian Alaphilippe et l’équipe de France. Elle souligne la part d’imprévisible et de fragilité qui fait aussi le cyclisme.

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1 COMMENTAIRE

  1. Alaphilippe et Barré étaient malades, mais avec le parcours de ce championnat, les autres n’ont pas démérités et ont réalisé à peu près ce qui était attendu d’eux, ce dont convenait d’ailleurs le très avisé sélectionneur T. Voeckler, avec par exemple J. Bernard, dernier repris de l’échappée de la première partie de course, le très jeune P. Seixas 13é en très haut rang, avec Roglic ou Pidcock, Sivakov 15é un peu plus loin, etc… Le plus ennuyeux et doit bien sûr interroger, ce serait sans doute de constater que sur un tel circuit où tous sont plus ou moins classés selon leur force, le premier français n’est que 13é et n’a que 19 ans…

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