Le 2 mars va avoir lieu l’Omloop Het Nieuwsblad 2019. Première course d’un jour disputée en Belgique de l’année et classée World Tour, elle marque surtout l’entrée dans la période des classiques pavés qui va s’étendre jusqu’à la mi-avril. Pour sa 74e édition, le départ sera une nouvelle fois donné de Gent alors que l’arrivée va s’effectuer à Ninove. Entre ces deux localités, un parcours exigent de 200 kilomètres avec plusieurs monts attend les différents protagonistes. Seul un véritable spécialiste de ce genre de tracé pourra espérer s’imposer. Impossible donc de ne pas penser à Niki Terpstra (Direct Energie), Greg Van Avermaet (CCC Team) ou Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step) pour ne citer qu’eux. Ils auront à cœur de faire comme Michael Valgren (Team Dimension Data) vainqueur l’an passé, et qui tentera pour sa part la passe de deux, toujours compliqué encore plus sur ce style d’épreuve.
Tout savoir sur l’Omloop Het Nieuwsblad 2019
La campagne des classiques pavés est lancée ! Très attendu comme chaque année, c’est un moment fort de la saison avec des coureurs qui misent gros sur ses quelques semaines entre la fin de l’hiver et le début du printemps. De vrais spécialistes viennent en découdre sur différents événements à commencer par celui-ci qui peut permettre d’établir une première hiérarchie, mais peut autant sourire à des favoris qu’à des outsiders. Ce fut le cas en 2018 avec la victoire du Danois Michael Valgren. Une telle performance nécessite d’afficher une belle condition et de parvenir à se déjouer des pièges nombreux que comportent le parcours. Avec quatorze monts ou secteurs pavés ajouté à cela quelques autres difficultés, il faudra assurément être dans une bonne journée au minimum.
Parcours de l’Omloop Het Nieuwsblad 2019 (1.UWT)
Samedi 2 mars – Gent / Ninove (200 km)
D’abord, l’entrée en matière sera a priori calme. La première moitié du parcours de l’Omloop Het Nieuwsblad 2019 soit une centaine de kilomètres sera favorable en majeure partie au développement d’une échappée. De son côté, le peloton aura le temps de monter en pression. Cela commencera à devenir plus sérieux aux environs de la mi-course avec un premier véritable enchaînement de difficultés. Mais en entrant dans les cinquante-cinq derniers kilomètres, il ne faudra plus quitter les avants-postes sous peine de ne pas connaître un résultat à la hauteur de ses attentes. Et en s’approchant de l’arrivée, la montée de Berendries mais encore plus celles de Mur de Grammont et du Bosberg pour finir serviront à faire la sélection. Il y aura alors plus que treize kilomètres avant de pouvoir consacrer l’un des coureurs.
