Ce mercredi 21 mars aura lieu la 42e édition des Trois Jours de La Panne, qui fait totalement peau neuve cette année 2018. Disputée jusqu’en 2017 sous la forme d’une course par étapes avec trois étapes en ligne plus un contre-la-montre individuel, cette ancienne formule a été remplacée par une simple épreuve en ligne d’un jour telle une classique. Le départ sera donné de Bruges pour se rendre 202,4 kilomètres plus loin à La Panne. Parmi les coureurs engagés, les sprinteurs auront très certainement l’avantage. En 2017, c’est Philippe Gilbert (QuickStep-Floors) qui l’emportait.
Parcours et profil des Trois Jours de La Panne 2018
Ce mercredi, un peu plus de 200 kilomètres vont attendre les coureurs participants aux Trois Jours de La Panne, qui ne porte plus vraiment bien son nom. En effet, cette épreuve s’est transformée en une classique alors que sa réputation s’est construite comme course par étapes. Ce changement majeur va forcément modifier la donne. Et puis, son placement dans le calendrier est également en évolution. Ayant lieu généralement dans la semaine du Tour des Flandres, cette fois-ci elle précède de deux jours le GP E3 Harelbeke et de quatre Gand-Wevelgem.
Trois Jours de la Panne 2018 pour les sprinteurs
Au départ de Bruges, les engagés de cette nouvelle version des Trois Jours de la Panne devraient connaître un début de course assez tranquille. Les 80 premiers kilomètres seront davantage destinés à la formation d’une échappée avec un profil dénué de toute difficulté. C’est seulement après cette première partie que les choses sérieuses débuteront, mais pas un très long moment non plus. Tous les monts seront franchis en une vingtaine de kilomètres, laissant ensuite beaucoup de temps aux distancés de revenir dans le peloton. Il faudra passer par le Monteberg, Kemmelberg, Radeberg, Vidaigneberg et le Sufferberg.
Après ce passage le plus difficile, il restera environ 100 kilomètres pour rallier l’arrivée. Autrement-dit absolument rien ne sera fait même si des écarts auront été éventuellement opérés dans l’enchaînement des ascensions. En toute logique, les équipes de sprinteurs devraient prendre la main et ne pas laisser filer l’occasion qui risque de se présenter. Dans la partie finale de l’épreuve, il s’agira d’effectuer trois tours de circuit autour de La Panne où sera jugée l’arrivée. A titre de comparaison, ces dernières années sur l’étape qui se terminait de cette manière, les sprinteurs avaient à chaque fois le dernier mot. En 2017, c’est Marcel Kittel qui s’imposait sur cette étape.