Du 8 au 15 mars 2020 aura lieu la 78e édition de Paris-Nice, la première course par étapes World Tour de la saison disputée sur le sol français. Le départ sera donné dimanche, de Plaisir, en région parisienne, et le peloton en terminera huit jours plus tard, à Nice, au pied de l’Allianz Riviera. Egan Bernal (Team INEOS), vainqueur l’an passé, ne sera pas présent pour défendre son titre après le retrait de son équipe en raison des risques sanitaires.
Tout savoir sur Paris-Nice 2020
Le parcours très varié de l’édition 2020 de Paris-Nice offrira aux coureurs de tous profils un terrain d’expression. Comme chaque année, sprinteurs, puncheurs, grimpeurs et baroudeurs trouveront au moins une étape à se mettre sous la dent. Le classement général sera quant à lui exclusivement réservé aux adeptes des longues ascensions, et -à l’instar du col de Turini l’an dernier-, c’est la montée de La Colmiane qui devrait cette fois faire office de juge paix de l’épreuve. Concrètement, la course s’organisera en deux parties bien distinctes : cinq première étapes globalement plates précéderont un triptyque montagnard, décisif pour le classement général.
Une première partie de Course au Soleil piégeuse
Dimanche, malgré sa faible longueur, l’étape inaugurale ne sera pas de tout repos, et l’accumulation de courtes montées et descentes, ajoutée à la côte pavée finale (placée à cinq kilomètres du terme) pourrait priver les sprinteurs d’une arrivée massive. Si c’est le cas, ils auront l’opportunité de se rattraper les deux jours suivants, sur des profils tout plats qui leur sont destinés. Un facteur majeur pourrait toutefois contrarier ces plans : le vent. Ces dernières années, les bordures ont fait partie intégrante des premiers jours de course de Paris-Nice, entraînant de véritables batailles entre les équipes des favoris du général. Un scénario qui pourrait bien se répéter cette année encore.
Un contre-la-montre de 15 kilomètres…
Au terme de ces trois premiers jours de course, un contre-la-montre décisif se tiendra à Saint-Amand-Montrond, et devrait être le théâtre de la première grosse bagarre entre les prétendants à la victoire finale. Au vu de sa courte distance, et des deux petites côtes placées en début de parcours, il pourrait parfaitement convenir à Julian Alaphilippe, et aura dans tous les cas un impact sur le classement général. Enfin, jeudi 12 mars, une imposante étape de 227 kilomètres devrait permettre aux sprinteurs de s’illustrer une dernière fois avant que la route s’élève, et que les grimpeurs entrent en scène.
…puis la montagne pour clôturer ce Paris-Nice
Le principal rendez-vous de Bernal, Quintana, Pinot et consorts sera donc la septième étape, et son arrivée au sommet du col de la Colmiane (16km à 6,3%). Si aucun écart n’a été fait la veille, sur les routes très vallonnée reliant Sorgues à Apt, la différence se fera assurément sur les pentes de ce long col. Dans un autre registre, la courte étape du lendemain sera tout aussi intéressante et déterminante pour le général. Après un passage par le col de la Porte, plusieurs ascensions s’enchaîneront, avant l’arrivée finale, jugée en descente à Nice. On connaîtra alors le vainqueur de cette édition de Paris-Nice.
Les principaux favoris
***** Nairo Quintana
**** Thibaut Pinot, Sergio Higuita
*** Julian Alaphilippe, Vincenzo Nibali, Maximilian Schachmann, Richie Porte
** Bob Jungels, Warren Barguil, Dylan Teuns, Pello Bilbao
* Romain Bardet, Patrick Konrad, Michael Woods, Guillaume Martin
A LIRE : La liste coureurs engagés, ici.
Le profil des étapes de Paris-Nice 2020
Dimanche 8 mars : Etape 1 – Plaisir / Plaisir (154km)
Lundi 9 mars : Etape 2 – Chevreuse / Chalette-sur-Loing (166,5km)
Mardi 10 mars : Etape 3 – Chalette-sur-Loing / La Châtre (212,5km)
Mercredi 11 mars : Etape 4 (CLM) – Saint-Amand-Montrond (15,1km)
Jeudi 12 mars : Etape 5 – Gannat / La Côte-Saint-André (227km)
Vendredi 13 mars : Etape 6 – Sorgues / Apt (161,5km)
Samedi 14 mars : Etape 7 – Nice / Valdeblore La Colmiane (166,5km)
Dimanche 15 mars : Etape 8 – Nice / Nice (113,5km)
Je pensais qu’ils partaient de bonne heure, mais vu la longueur de l’étape, le départ de Plaisir devrait être assez tardif. Les amoureux de vélo, ceux qui ont vraiment le virus, sont très heureux du déroulement de ce Paris-Nice et de ce départ de Plaisir. Enfin ! Prudhomme a sans doute brandi les lois du travail… Il voulait la course, mais le mérite en revient aussi à Roxana Cinemanu qui a insisté et n’a pas lâché le morceau. Soulachement au gâteau ! Pas d’étreintes ou d’accolades, seulement quelques félicitations mucuelles et distrètes. Un noeux , voir un Paris-Vice sans eau, une belle course au soleil, sans chutes ou presque, car le casque protège, mais pas quand ça mouille !