L’ancien champion du monde, Philippe Gilbert (BMC Racing Team), a donné sa version des faits suite à l’altercation survenue vendredi à Theux avec un automobiliste qui lui a valu une fracture d’un doigt de la main gauche. En attendant, des questions se posent. Que faisait-il avec un spray anti-agression, alors qu’il s’agit d’une arme prohibée en Belgique ?
Ayant déjà vécu d’autres situations stressantes sur les routes, et se sentant menacé, Philippe Gilbert s’était équipé d’un spray flash, par mesure de précaution, aurait expliqué son entourage. Peu de personnes le savent mais ces sprays anti-agression sont strictement interdits en Belgique, même si la menace est potentiellement présente. Nous ne pouvons pas en détenir et encore moins en faire usage. C’est une arme prohibée au même titre qu’une matraque, un couteau à cran d’arrêt ou un coup-de-poing américain. Cette détention, le port ou usage d’arme prohibée, en Belgique, est passible de 1 mois à 5 ans de prison et/ou une amende de 100 à 25 000 euros. Tous les sprays ou objets permettant de toucher les personnes au moyen de substances toxiques, asphyxiantes, lacrymogènes ou substances similaires sont visés.
Alors la question se pose donc, Philippe Gilbert a-t-il confondu la législation belge et française ? Car en France, la vente de tels sprays est parfaitement autorisée mais, depuis septembre 2013, on ne peut plus se promener en rue avec de tels objets. On peut juste le détenir chez soi, en son propre domicile. Un autre élément important de l’enquête vient faire surface ; le parquet de Verviers dément le communiqué de BMC : non, l’automobiliste impliqué dans l’altercation n’était pas ivre. Les coureurs de l’équipe amérciaine, Philippe Gilbert et Loïc Vliegen, ont été entendus par la police de Spa, mardi matin, par rapport aux incidents qui ont émaillé leur sortie d’entraînement.
« Nous avons respecté la procédure, explique Philippe Gilbert comme le relate la RTBF. Dès lors que nous n’avions pas encore pu parler à la police, il était impossible pour nous de réagir malgré les divers témoignages qui ont été rapportés par la presse. Notre version de l’incident est celle-ci. Nous étions trois à rouler sur la route nationale entre Spa et Theux, le troisième étant un cyclotouriste qui nous avait rejoints comme cela arrive souvent. Cet homme était dans nos roues, nous n’étions donc pas à trois de front mais deux. Une voiture nous a frôlés de très près lors d’un dépassement dangereux et nous avons manifesté notre mécontentement de manière orale et gestuelle. »
En France,de nombreux cyclistes roulent avec des « sprays » dans une poche du maillot…Des bombes !…Souvent en zone rurale ou semi-urbaine en guise d’arme de défense face à un chien,un imprudent ou un individu qui n’aimerait pas les cyclistes….Il me semble en effet que cette dernière catégorie est désormais malheureusement assez bien représentée …ça a méme tendance à pulluler ! Et il y a méme là une génération spontanée !!…Je me suis cependant toujours interrogé sur la personnalité de ces cyclistes qui roulent avec leur bombe dans la poche tout en choisissant des portes-bidon en carbone pour gagner par ailleurs quelques grammes….Avec un chien,mieux vaut ne pas l’observer et accélérer l’allure quand c’est possible!…Avec un agressif,c’est plus complexe !…,mais de toutes façons la réponse agressive ne peut pas étre la solution . S’agissant de P.Gilbert,cycliste professionnel,méme s’il avait affaire à un abruti,il a sans doute commis une erreur…Et en plus il s’est cassé un doigt !….Entre chutes,maladies et autres,décidément,il lui en arrive des choses !…Bon rétablissement au champion belge !…