De passage dans son Loiret natal ce week-end pour suivre une épreuve de cyclo-cross, Pierre Rolland est revenu pour France Bleu sur son intégration chez Cannondale et sur certains de ses objectifs pour 2017.
Pierre Rolland satisfait de son intégration
En paraphant son contrat chez Cannondale l’année dernière, le Français était conscient du saut dans l’inconnu que supposait sa décision. Un an après, cette expatriation a confirmé le travail d’adaptation nécessaire : « Ce changement d’équipe a été un grand tournant dans ma carrière, avec beaucoup de nouveautés. C’est une belle aventure qui a pris forme, j’ai su m’intégrer, trouver une bonne place dans l’équipe et gagner la confiance du sponsor avec une récente prolongation jusqu’en 2018″.
Le Tour et le Giro pour Rolland
Pour autant, ce passage d’une structure familiale comme Europcar à une équipe comptant 15 nationalités parmi ses coureurs ne s’est pas fait sans mal et les résultats n’ont pas toujours suivis. La faute aussi à une certaine malchance, en témoignent ses deux chutes lors du Tour de France, dont une lors de la 19e étape alors qu’il figurait dans l’échappée. Pas de victoire en 2016 donc ; quant aux classements généraux, ce ne furent pas les meilleurs de sa carrière non plus (16e du Tour, 50e de la Vuelta) et l’ambition d’obtenir un bon classement ne lui a guère permis de s’épanouir sur les Grands Tours cette saison. « L’année prochaine, je compte faire comme en 2014 : enchainer Giro et Tour. Par contre, je ne partirai pas avec le classement général en tête. Cela me prend énormément d’énergie avec au bout des résultats qui ne me conviennent pas. Pour courir le général, il faut toujours essayer de suivre les meilleurs. Chasser les étapes, ça permet d’être offensif sur certaines étapes et d’être plus tranquille sur certaines autres. » Le français de la Cannondale-Drapac revendique son goût de l’offensive, l’attentisme nécessaire pour faire une place au général ne lui sied donc pas vraiment. Et comme il le rappelle lui-même : « Lorsque je gagne mes deux étapes sur le Tour (Alpe d’Huez en 2011 et La Toussuire en 2012), je fais 10 et 8 au général ». Privilégier les victoires d’étapes ne condamne donc pas nécessairement les chances de bien figurer au général, mais ça permet de se « régaler » et, pourquoi pas, « de ramasser un maillot distinctif ».
En attendant ces deux grosses échéances, la compétition devrait reprendre début février pour le jeune trentenaire, et c’est Paris-Nice qui ouvrira son compteur de compétition World Tour. Bien que les routes loirétaines ne lui soient pas des plus propices, Rolland se réjouit déjà à l’idée de les fouler lors du parcours devant mener le peloton jusqu’à la Promenade des Anglais.
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En somme ,il est sur l attitude de Motet qui comprit et admit en 1990 ,que la victoire sur le TOUR était inaccessible. Tout a son honneur.
Le vainqueur d’une étape du tour marque 20 points UCI et 16 points sur le giro ou la vuelta …C’est moins que le quatorzième du général sur ces épreuves ….L’UCI est souvent critiquée mais elle conserve toute sa place aux classements généraux . Dans le vélo et dans le sport, il ne devrait pas y avoir cette dérive qui ne retient que le vainqueur, l’éthique y gagnerait beaucoup…Pour des raisons avant tout commerciales coureurs et équipes tendent à survaloriser les étapes …P. Roland n’y échappe pas…Comme tend à le montrer la répartition des points UCI, sa quatrième place sur un giro est tout aussi belle que ses victoires d’étapes sur le tour ….Autant pour une fois accorder un bon point à l’UCI !…Un seul !!