
Vendredi 9 mars, les coureurs engagés sur le 73e Tirreno-Adriatico 2018 disputeront l’ étape 3 de la course des deux mers. Une fois n’est pas coutume, les coureurs s’élanceront en début de journée à 9h50 pour l’étape la plus longue de ce Tirreno. Avec 239 kilomètres à parcourir et quatre ascensions notamment à gravir dont une arrivée au sommet de la Côte de Trévi, il est envisagé que tout ce petit monde arrive aux alentours de 16h15.
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Qui va remporter l’étape 3 de Tirreno-Adriatico 2018 ?
Au vu du profil de l’étape, il parait peu envisageable de savoir en amont qui remportera la troisième étape de Tirreno-Adriatico 2018. Pire encore, et malgré les quatre ascensions à gravir au long de la journée, les leaders et favoris de la course WorldTour ne se dévoileront pas, à part peut-être dans la toute dernière ascension au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée à Trévi. Car effectivement, cette toute dernière côte de Trévi, longue de 2,4 kilomètres profite d’un pourcentage faible en son pied (3,3%) tandis que la pente moyenne de la seconde partie d’ascension fait apparaître 11,5% de pente moyenne avec des pourcentages allant de 16 et 20%. A noter que la côte finale sera à grimper à deux reprises, successivement.
Point sur les maillots distinctifs de Tirreno-Adriatico
Au départ de cette troisième étape de Tirreno-Adriatico 2018, quatre coureurs notamment auront le privilège de s’élancer vêtus de maillots distinctifs. Le Néo-Zélandais Patrick Bevin (Bmc) s’élancera avec le maillot de leader azzuro sur ses épaules, tandis que l’Allemand Marcel Kittel (Katusha-Alpecin) sera vêtu du maillot vert du classement par points. Le maillot de meilleur grimpeur sera quant à lui porté par l’Italien Nicola Bagioli (Nippo-Vini Fantini) échappé jeudi en tout début d’étape alors que Fernando Gaviria (QuickStep-Floors) qui a été mis en échec lors du sprint massif de la veille portera fièrement le maillot de meilleur jeune du haut de ses 23 ans.
Arrivée à Trévi, dans la province de Pérouse, en Ombrie, la région de l’Italie centrale. Une arrivée typique de Tirreno, dans cette magnifique petite ville perchée… Mais les coureurs n’auront pas le temps de s’arréter au bas, et c’est pas un poête qui va gagner là-haut ! Peut-être un La Fontaine en herbe, mais pas question d’y voir la fontaine du même nom, la fontaine de Trévi, à Rome, celle où le touriste se doit de jeter une pièce ! La célèbre architecture baroque ne doit son nom, Trevi (tre vie) qu’au fait de se trouver sur une place à la convergence de trois voies de circulation… Ceci étant, l’absence de fontaine n’empêchera certainement pas les concurrents de se désaltérer au terme de la sévère pente finale et les encadrements d’équipes ne manqueront pas de proposer diverses sortes de boissons contenues dans des bidons, des bouteilles ou toutes sortes de récipients, pourvu que les coureurs puissent boire. Nous n’y manquerons également, à leur santé.