La marque de cycles Factor Bikes avait surfé sur la vague très tendance en 2012, qu’il l’est toujours, d’élaborer un vélo d’exception avec un constructeur automobile de voitures de luxe et de course. C’est Aston Martin qui s’était attelée à la tâche. Nom de code du bolide à deux roues : ONE-77. Il aurait largement sa place dans un nouveau James Bond. J’ai trouvé celui qui pourrait tenir le rôle de l’agent 007 en 2018, Romain Bardet !
The Factor showroom at Factor HQ. Old meets the new. The Factor Aston Martin One-77 superbike and the AG2R edition Factor O2 #factorbikes pic.twitter.com/VZcXi1u5nB
— Factor Bikes (@FactorBikes) October 27, 2017
L’agent Romain Bardet au service de la petite reine
L’équipe AG2R-La Mondiale de Vincent Lavenu a signé un partenariat de deux ans avec Factor Bikes. Elle peut donc bénéficier du ONE-77 et de tous ses avantages technico-esthétiques à première vue. Ordinateur de bord intégré dans le cintre pour une centaine de données dont la plupart sont certainement un passe-temps connecté Bluetooth à en oublier que l’on est sur la route de tous les dangers. Quand on observe le comportement en course de Christopher Froome avec son compteur, on se dit que sa dépendance à cette technologie lui retire le charme du cyclisme à l’instinct. En ce qui concerne Romain Bardet, lui, est au service de la petite reine et doit regarder la route attentivement, car une victoire au Tour de France est au bout de toutes les surprises. Surtout celles qui offrent le luxe d’y croire.
The Factor showroom at Factor HQ. The @astonmartin ONE-77 superbike and the new Factor SLiCK. #factorbikes #astonmartinone77 pic.twitter.com/DWskj6uB30
— Factor Bikes (@FactorBikes) October 23, 2017
Un vélo Aston Martin à 32000 euros pour un poids de 9,5kg
Le prix de ce vélo fabriqué à seulement 77 exemplaires et qui porte le nom de la supercar de la marque anglaise, a un poids conséquent qui se fera inévitablement ressentir quand la montagne pointera le bout de son nez. Romain Bardet n’aura pas envie de s’alourdir inutilement pour aller batailler avec ses adversaires du mois de juillet. Aston Martin est inscrit sur le cadre, mais semble un peu trop de partout pour favoriser le coureur français. Trop de bâtons, trop de disques, trop sophistiqué et trop lourd ! Autant prendre une machine à laver de la marque Arthur Martin et la transformer en vélo. C’est un gage de réussite, je vous l’assure. Souvenez-vous de Graeme Obree qui avait pris des pièces de la sienne pour fabriquer son vélo « futuriste ». Il battu à Hamar (Norvège) en 1993 le record de l’heure (51,596 km) détenu à l’époque par Francesco Moser (51,151 km). Ce n’est pas une légende, plutôt une réalité à la victoire propre. « Ça c’est vrai ça ! » Aurait dit la vedette Mère Denis.
Contraste saisissant entre la bricole écossaise et le luxe anglais
#moijaidodochesurmonvelo