Du 14 au 17 février se déroulera le Tour de la Provence 2019. Une course par étapes, qui poursuit ce début de saison entamée en Europe depuis peu et notamment dans le sud de la France (GP La Marseillaise et Etoile de Bessèges). Toute jeune épreuve inscrite au calendrier, c’est seulement la quatrième édition qui va se faire. Elle sera découpée comme l’an dernier en quatre étapes dont un contre-la-montre pour commencer. Au total, cela reviendra à faire 563,3 kilomètres pour arriver au bout. Il faudra assurément être un coureur assez complet pour espérer jouer la gagne. Faisant leur rentrée respective sur ce rendez-vous, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) et Lilian Calmejane (Direct Energie) sont tout à fait à même d’en faire partie.
Tout savoir sur le Tour de la Provence 2019
Pendant quatre jours sur cette édition, les coureurs engagés vont en découdre avec le but de remporter une étape et de se distinguer au général en fonction des capacités de chacun. Tout le monde aura son mot à dire, c’est quand même bien cela le plus important à retenir. Avec un contre-la-montre programmé d’entrée, les rouleurs pourront prendre un avantage avant que ce soit les puncheurs et grimpeurs qui se mettent en évidence sur deux étapes particulièrement vallonnées. Puis, les sprinteurs devraient avoir la main pour en finir. Ce sont les scénarios attendus tout au long des 563,3 kilomètres. La course pourrait toutefois surprendre surtout sur le deuxième et troisième jour. Une affaire à suivre de très prés. En tout cas, ce sera l’occasion de voir en action Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et Warren Barguil (Arkéa Samsic) qui vont concentrer de grosses attentes côté tricolore. Face à eux notamment, Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step) qui n’est plus à présenter fera honneur de sa présence.
Parcours du Tour de la Provence 2019 (2.1)
Jeudi 14 février – Etape 1 – Sainte-Maries-de-la-Mer / Sainte-Maries-de-la-Mer (8,9 km)
Rectiligne et tout plat. Le profil de la première étape ne présentera aucune difficulté. Il en reste pas moins que ça reste un rendez-vous dans la course pour ceux qui visent tout particulièrement la victoire finale dans l’épreuve. Avec neuf kilomètres contre-la-montre, certaines différences peuvent se creuser. Aux coureurs plus catalogués comme spécialistes de l’exercice et rouleurs d’emmagasiner de l’avance et aux grimpeurs-puncheurs de perdre le moins de temps possible.
Vendredi 15 février – Etape 2 – Istres / La Ciotat (195,6 km)
Dans le prolongement de la première journée, les postulants au classement général seront dans le vif du sujet avec une course en ligne particulièrement vallonnée dans sa deuxième partie. La montée des Crêtes (2,8 km à 9,8%) aura assurément une incidence dans le final. Située quand même proche de l’arrivée, les coureurs les plus en forme pourront se mettre en évidence et provoquer une certaine différence avant de plonger vers la Ciotat.
Samedi 16 février – Etape 3 – Aubagne / Le Castellet (Circuit Paul Ricard) (185,8 km)
Se tenant dans un format particulier, celui du circuit avec plusieurs fois le même tour à effectuer, la troisième étape ne manque pas d’intérêts. Elle s’annonce même décisive pour le classement général avec en point d’orgue le redoutable montée du Brulat (3 km à 7%), qui va peser au fil des différents passages. Le dernier d’entre eux se fera qu’à une douzaine de kilomètres du terme dans un lieu mythique qu’est le Castellet.
Dimanche 10 février – Etape 4 – Avignon / Aix-en-Provence (173,3 km)
Pour en terminer de cette édition, il ne faudra pas s’attendre forcément à une arrivée au sprint. Avec pas mal de dénivelé sur l’ensemble de la journée, et notamment sur la fin, cela risque de donner des idées à un certain nombre de coureurs. Les pourcentages empruntés ne seront pas affolants mais suffisamment usants pour assister à une course portée vers l’offensive. Cela reste très indécis pour deviner une issue plutôt qu’une autre.
Intéressant mais la présentztion des étapes laisse à désirer..parcours peu lisibles.heures de passage prévues.?
Dommage!