Pris dans des cassures lors de l’emballement final de la première étape du Tour d’Italie, Steven Kruijswijk et Pierre Rolland ont déjà concédé du temps sur les favoris au général. Une bien mauvaise manière de débuter leur Giro 2017.
Le Tour d’Italie débute mal pour Pierre Rolland
Désigné leader du Team Cannondale-Drapac au départ du 100e Giro d’Italia, Pierre Rolland a réalisé une mauvaise opération lors de la première étape. Mal placé et pris dans les cassures à quelques encablures de l’arrivée, le Français s’est vu relégué dans un deuxième groupe d’attardé. Sur la ligne, c’est une 99e place et 18 secondes de retard pour le quatrième du Tour d’Italie 2014 sur le vainqueur du jour, Lukas Pöstlberger. Alors qu’aucune explication entre les favoris n’a encore eu lieu, Pierre Rolland concède déjà du temps sur ses adversaires.
Faux départ pour Steven Kruijswijk sur le Giro 2017
Ce n’est probablement pas de cette manière que Steven Kruijswijk souhaitait débuter son Giro 2017. A l’instar du coureur français cité précédemment, le leader de la Lotto NL-Jumbo s’est fait piéger dans le final de la première étape. 72e à 13″ du peloton, le Néerlandais est certainement le prétendant au général le plus frustré ce soir. Passé tout proche de la victoire l’an dernier, Kruijswijk débute le Tour d’Italie 2017 comme il avait terminé celui de l’an dernier, avec difficultés.
Classement de la 1ère étape du Giro 2017 – Top 10
Rank | Name | Nat. | Team | Age* | Result |
1 | Lukas PÖSTLBERGER | AUT | BOH | 25 | 5:13:35 |
2 | Caleb EWAN | AUS | ORS | 23 | +0 |
3 | André GREIPEL | GER | LTS | 35 | +0 |
4 | Giacomo NIZZOLO | ITA | TFS | 28 | +0 |
5 | Sacha MODOLO | ITA | UAD | 30 | +0 |
6 | Kristian SBARAGLI | ITA | DDD | 27 | +0 |
7 | Jasper STUYVEN | BEL | TFS | 25 | +0 |
8 | Ryan GIBBONS | RSA | DDD | 23 | +0 |
9 | Sam BENNETT | IRL | BOH | 27 | +0 |
10 | Phil BAUHAUS | GER | SUN | 23 | +0 |
Ce ne sont pas de grosses pertes de temps… Elles auraient pu être beaucoup plus conséquentes ! Compte tenu de cette arrivée tortueuse avant l’arrivée, les équipes de Nibali ou de Quintana ont roulé en tête dans le final, par contre ceux qui étaient moins protégés se retrouvent avec des pertes de temps…Pinot n’a rien perdu, peut-être est-ce de bonne augure ? Toujours est-il que ces équipes de leaders concurrencent celles des sprinters et les affaiblissent en vue du sprint, ce dont a bien profité le vainqueur du jour…