La vie nous offre toujours le choix de la créer en conscience pour faire la meilleure version de soi-même. Rémy Di Grégorio (Delko-Marseille Provence-KTM) a visiblement écouté sa petite voix intérieure et les signes qui sont apparus sous ses yeux lui servant de guides afin qu’il se réalise pleinement face à un destin qui avait décidé de lui faire raccrocher le vélo à l’issue de la saison 2017. Son entourage et son équipe qui ne voulaient pas le voir quitter le peloton professionnel aussi tôt dans sa force de l’âge d’une trentaine d’années, ont aussi contribué à ce qu’il revienne sur sa décision de partir à la retraite. Le Tour La Provence, c’est quand même mieux d’y participer que de le rêver avec des regrets.
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Rémy Di Grégorio en retraite le samedi de sa victoire au Tour La Provence
Le grimpeur de la formation Delko-Marseille Provence-KTM a sans doute inconsciemment utilisé le double du futur. Une vision à deux chemins de l’avenir qui laisse le choix de s’engager sur le plus épanouissant ou de continuer à buter contre des obstacles malgré tout formateurs pour sa vie. Rémy Di Grégorio a donc choisi d’enfiler ses chaussures de vélo qu’il enclenche dans les pédales automatiques plutôt que d’avoir enfilé ses chaussons dans un samedi matin baigné d’un soleil provoquant toutes les régions de France. Pour celui qui avait peur de faire la saison de trop, c’est une supplémentaire qui révèle que le coureur originaire de Marseille n’a pas usé toutes ses cartouches durant sa carrière de coureur cycliste à l’accent chantant les louanges de son païs natal. Terre qui le sacra samedi après-midi sur ses routes d’entraînement. La fausse retraite n’aura pas eu raison de lui alors qu’elle l’appelait pour le vieillir moralement.
Sur ce qui est rapporté, il semble bien que ce ne soit pas R. de Gregorio lui-même qui ait envisagé une fin de carrière, mais plutôt son encadrement qui lui reprochait, « sur ses deux dernières années », une forme de dilettantisme, un esprit quelque peu grégaire… En fait sans doute Rémy avait-il seulement l’esprit goulier… Quel bonheur dans les voitures Delko, et dans la fille de Pagnol qui suivait la course, à la vue de sa victoire…
En fait, il s’agissait là de la conclusion d’un beau travail d’équipe, comme pour la victoire finale de Javier Moreno sur le tour du Sharjah… J.Moreno, l’ancien grégario Movistar, si injustement exclu du giro l’an passé pour un geste anodin et malheureux et qui se fracasse ensuite la mâchoire dès la deuxième étape de la vuelta… Comme quoi la roue tourne… On aurait pu les avoir dans le tour de France, car dans la montagne, certains de ces enfants de Pagnol ou de Frédéric Mistral ont le vent en poupe : en ce moment ils ont comme un vital-concept dans chaque jambe !…
Vous étes Pagnolesque Toutopastaga…..!(pardon Toutalo….?)
Plus sérieusement encore merci pour vos commentaires.