Ce samedi 4 octobre, dans la drôme, Demi Vollering a réalisé un impressionnant numéro en solitaire pour devenir Championne d’Europe 2025. N’ayant pas passé de relais en protection de sa compatriote, Anna Van der Breggen n’a pas fait le sprint pour la médaille d’argent et termine donc 3ème derrière la polonaise Kasia Niewiadoma.
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Partie seule à plus de 40km de l’arrivée dans la montée de Saint Romain de Lerps, Demi Vollering a fait exploser tout le groupe des favorites pour aller chercher un magnifique titre de Championne d’Europe. La néerlandaise, longtemps suivie à moins d’une minute par sa coéquipière Anna Van Der Breggen et Kasia Niewiadoma n’a jamais flanché pour s’offrir le maillot étoilé. Elisa Longo Borghini qui avait tenté de suivre Demi Vollering a complètement explosé.
Dans le 2ème groupe de poursuivantes on retrouvait de nombreuses outsiders dont les françaises Juliette Labous, la suissesse Elise Chabbey ou encore l’espagnole Mavi Garcia.
Avec beaucoup de classe, Anna Van der Breggen qui n’avait pas relayé pendant 40km, n’a pas fait le sprint et a donc laissé la médaille d’argent à Kasia Niewiadoma.
Ce samedi 4 octobre, Jarno Widar s’est offert le titre de Champion d’Europe U23/ Espoir en solitaire, 14 secondes devant le français Maxime Decomble, déjà 3ème des Championnats du Monde la semaine dernière. Hector Alvarez termine 3ème à 46 secondes.
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Parti seul dans le Val d’Enfer, l’ascension la plus difficile du jour, le belge Jarno Widar (Lotto) a été le plus fort et devient ce samedi Champion d’Europe Espoir / U23 2025 avec brio ! Le français Maxime Decomble, déjà médaillé à Kigali la semaine dernière, prend la médaille d’argent.
Ce samedi 4 octobre, Paul Magnier a une nouvelle fois fait parler sa pointe de vitesse pour remporter une 9ème victoire en 11 jours de courses depuis 1 mois, sa 4ème sur 5 étapes de cette Cro Race 2025, à 21 ans seulement, le français impressionne un peu plus chaque jour. Rui Oliveira termine 2ème et Pau Miquel 3ème.
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Des chiffres hallucinants, 9 victoires depuis 1 mois (en 11 jours de course), 14 succès depuis le début de la saison, à 21 ans, le jeune prodige de Soudal Quick Step semble infaillible au sprint.
Ce vendredi 3 octobre, le Tour de Munster 2025 a une nouvelle fois souri aux sprinteurs mais une chute à 5km de l’arrivée a privé le favori Tim Merlier de ses chances. Dans ce qui restait du peloton, le sprint un peu décousu a longtemps été dominé par Arnaud De Lie mais le belge, victime d’un incident mécanique à quelques mètres de l’arrivée a été dépassé de peu par Jasper Philipsen, vainqueur de justesse.
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Malgré quelques attaques, c’est bien au sprint que s’est jouée l’édition 2025 du Tour de Munster mais le Champion d’Europe 2024, Tim Merlier, jamais vainqueur en Allemagne, n’a pas pu défendre sa chance après être tombé à 5km de l’arrivée.
Dans l’emballage final, Arnaud De Lie a longtemps dominé le sprint mais a été dépassé de justesse par un Jasper Philipsen patient et surpuissant.
Jasper Philipsen rejoint André Greipel, Marcel Kittel et Jos Van Emden au palmarès, les seuls autres doubles vainqueurs de l’épreuve allemande.
Deux grandes têtes d’affiche ne seront pas de la partie ce week end sur les Championnats d’Europe de Cyclisme sur Route 2025 en France, Pauline Ferrand Prévot la gagnante du Tour de France féminin 2025 et Mads Pedersen maillot vert du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne 2025. Fatigués et malades, les deux stars ne pourront défendre leur chance et arrêtent leur saison.
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Du coté de l’équipe de France Femmes, Pauline Ferrand Prévot, malade depuis mardi (maux de ventre et fièvre), met un terme à sa saison et est remplacée par Célia Le Mouel tandis que Maëva Squiban (double gagnante d’étape sur le Tour), déjà affaiblie depuis les Mondiaux à Kigali, est remplacée par Dilyxine Miermont.
Chez les hommes, c’est le forfait de Mads Pedersen, un des grands favoris, qui a été annoncé par son équipe :
« Malheureusement, après une longue saison de courses réussie, Mads Pedersen doit se retirer des prochaines courses pour cause de maladie. Il manquera donc à la fois Münsterland Giro et le championnat d’Europe ce week-end et termine sa saison. Bon rétablissement Mads«
Ce vendredi 3 octobre, l’étape reine de la Cro Race 2025 a été remportée en solitaire par Brandon Mc Nulty. L’américain du Team UAE Emirates XRG a attaqué à 23km de l’arrivée et s’est envolé vers une victoire en patron. Edoardo Zambanini termine 2ème et Michał Kwiatkowski 3ème.
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Bien lancé par Tim Wellens, l’américain de 27ans s’est envolé vers sa 5ème victoire de la saison qu’il a remportée avec plus d’1min30 d’avance sur ses poursuivants.
Ce vendredi 3 octobre, l’épreuve Féminine U23 / Espoir a sacré les championnes de demain et l’espagnole Paula Blasi s’est montré la plus forte. La française du Team Cofidis, Julie Bego termine à une très belle 3ème place.
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Championne du Monde Junior 2023, Julie Bego a une nouvelle fois brillé sur un grand championnat en prenant la médaille de bronze de ces Championnats d’Europe U23.
Célia Gery, la récente Championne du Monde U23, termine quant à elle 15ème.
Ce jeudi 2 octobre, l’équipe de France est devenue Championne d’Europe 2025 de relais Mixte Contre la Montre quelques petites secondes devant l’Italie. Bruno Armirail, Cédrine Kerbaol et Juliette Labous étaient déjà devenus Vice Champions du Monde de la discipline la semaine dernière à Kigali, ils confirment ainsi leur grande forme du moment, bien accompagnés cette fois par Rémi Cavagna, Thibaut Guernalec et Marion Borras.
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Au bout du suspense, l’équipe de France a décroché le titre européen après avoir longtemps accusé du retard sur l’équipe d’Italie. Les hommes ayant passé leur relais avec 20 secondes de retard sur les italiens, après un tour les françaises étaient revenues à 13 secondes pour finir sur la ligne d’arrivée avec 7 petites secondes d’avance.
Intraitable ! Paul Magnier ne laisse même pas les miettes à ses concurrents et remporte une 3ème victoire consécutive sur la Cro Race 2025, quelques centimètres devant un Ben Turner frustré. Le français est sur une série complètement folle de 8 victoires consécutives au sprint et 8 succès en 9 jours de course sur les 3 dernières semaines. Phénoménal.
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Tout simplement inarrêtable ! Paul Magnier, 21 ans remporte ce jeudi 2 octobre sa 3ème victoire en 3 jours sur la Cro Race 2025, sa 13ème victoire de la saison, le coureur de la formation Soudal Quick-Step est intouchable depuis un mois sur tous les sprints auxquels il participe. Alors certes, les meilleurs sprinteurs du Monde ne sont pas forcément présents en face mais la performance est notable et remarquable pour un si jeune coureur et la régularité est phénoménale.
Sur un petit nuage, Paul Magnier est revenu sur cette victoire sérrée et sur ses ambitions pour la suite de la course :
« C’était serré aujourd’hui, mais je suis content d’avoir eu le petit plus nécessaire pour décrocher la victoire. Je tiens à remercier chaleureusement Josef Cerny et Antoine Huby, car ils ont contrôlé l’étape aujourd’hui et m’ont simplifié la vie. C’est un nouveau succès qui n’aurait pas été possible sans l’aide de toute l’équipe, qui a su contenir toutes les attaques dans la descente et m’a une fois de plus placé en position idéale pour le sprint. L’étape de vendredi devrait être trop difficile pour moi, mais cela ne nous empêchera pas de tenter de décrocher un bon résultat, car nous avons des coureurs très forts dans l’équipe. C’est formidable d’avoir trois victoires à son actif et j’espère avoir une nouvelle chance de viser la victoire d’ici dimanche, à la fin de la course. »
Seulement 3 jours après son énorme déception d’avoir été vaincu par Tadej Pogacar sur la course en ligne des Mondiaux 2025 à Kigali, Remco Evenepoel a retrouvé des couleurs en remportant le Contre la Montre des Championnats d’Europe 2025 dans la Drôme. Le belge devance de 43 secondes l’italien Filippo Ganna sur le parcours entre Loriol-sur-Drôme et Étoile-sur-Rhône.
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Historique ! Remco Evenepoel déjà Champion Olympique, Champion de Belgique et Champion du Monde du Contre la Montre en titre est devenu ce mercredi 1er octobre, Champion d’Europe 2025 de la discipline, confirmant encore un peu plus qu’il est bien le meilleur rouleur du monde et de loin. Sur ce parcours de 24km, le belge a relégué l’ancien Champion du Monde Filippo Ganna à 43 secondes.
Ce mercredi 1er octobre, la 2ème étape de la Cro Race 2025 a été remporté par Paul Magnier, déjà vainqueur la veille, le prodige du sprint français continue sa moisson exceptionnelle après ses 4 victoires consécutives sur le Tour de Slovaquie. Edoardo Zambanini termine 2ème et Ben Turner 3ème. Au classement général, Paul Magnier conforte son maillot de leader.
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Imbattable ! Le français Paul Magnier est tout simplement imprenable au sprint depuis un mois, sur les 6 qu’il a disputés entre le Tour de Slovaquie et la Cro Race en Croatie, le coureur de la formation Soudal Quick Step a remporté … les 6 ! Il s’agit déjà de la 12ème victoire de la saison pour le sprinteur de 21 ans.
Champion du Monde du Contre la Montre et Vice Champion du Monde de la course en ligne, des résultats éblouissants pour 99% des coureurs du peloton mais pas pour Remco Evenepoel qui courait après un doublé historique. Privé de cet exploit par Tadej Pogacar, le belge s’estime tout de même satisfait de sa forme physique et se projette sur l’avenir.
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Très déçu à l’arrivée, Remco Evenepoel n’a pas manqué d’exprimer sa frustration après ses deux changements de vélo mais a rendu hommage à Tadej Pogacar, le plus fort de ces Mondiaux 2025 au micro de nos confrères de la RTBF :
« Changer de vélo deux fois, sur un championnat du Monde où le niveau est très élevé c’est fatal. La première fois j’ai pris un trou sur la route vers le Mont Kigali et quand Pogacar est parti à fond j’étais en train d’avoir des crampes à cause de la selle qui s’est abaissée et puis j’ai changé de vélo, j’ai pris le vélo noir qui était mon troisième vélo et j’avais l’impression que la selle n’avait pas du tout sa position normale, je devais changer parce que ça me faisait mal au bas du dos. Quand j’ai ça je sais directement que la position n’est pas parfaite. Quand j’ai changé je me sentais mieux, on l’a vu dans la course que je revenais, j’ai retrouvé ma force et c’est vraiment dommage parce qu’il y avait beaucoup plus à faire je pense. Skelmose et Healy était à la limite c’est pour ça que j’ai attaqué à l’avant dernier passage sur le golf et puis j’ai mis mon rythme, je revenais un petit peu mais pas beaucoup et à la fin j’étais à ma limite moi aussi. J’ai fait le maximum avec cette situation. Je voulais repartir avec deux médailles d’or, être le premier à faire le doublé donc je suis un peu déçu. Disons que le meilleur coureur a repris le maillot, moi j’étais dans un très bon jour mais le destin a choisi différemment. Il me reste 3 courses pour utiliser cette forme.«
Ce dimanche 28 septembre à Châtellerault (Vienne), le Gravel Fever Festival a accueilli la toute première édition des Championnats de France de gravel. Plus de 800 coureurs, toutes catégories confondues, ont pris le départ d’un rendez-vous historique.
Chez les élites, Hugo Drechou s’impose au sprint devant Romain Bardet après 154 km exigeants. Victor Papon complète le podium. Chez les femmes, Axelle Dubau-Prévot l’emporte en solitaire, offrant au couple qu’elle forme avec Drechou un doublé inédit.
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Élites Hommes : Drechou au sprint devant Bardet
Âgé de 34 ans et spécialiste du VTT, Hugo Drechou a décroché le tout premier maillot tricolore de l’histoire du gravel français. Déjà troisième des championnats d’Europe une semaine plus tôt en Italie, il confirme sa forme en devançant Romain Bardet dans les derniers mètres.
La course a basculé après qu’un trio composé de Drechou, Bardet et Pierre Thierry s’est isolé en tête. Dans le final, Bardet a tenté de forcer l’allure et occupait la première position à quinze kilomètres de l’arrivée. Mais Drechou a résisté avant de le battre au sprint après plus de 4 heures d’effort.
Élites Femmes : le cavalier seul d’Axelle Dubau-Prévot
Chez les femmes, Axelle Dubau-Prévot (29 ans) a offert une démonstration. Partie seule, elle s’est imposée avec plus de cinq minutes d’avance sur ses rivales.
4e Victorie Guilman (Cofidis)
Un succès qui permet à Dubau-Prévot d’entrer dans l’histoire de la discipline aux côtés de son compagnon Hugo Drechou.
Bardet, une nouvelle carrière sur le gravel
Romain Bardet, fraîchement retraité du cyclisme sur route, confirme son excellente reconversion. Déjà vainqueur de deux manches de Coupe du monde (Italie et Les Angles), l’Auvergnat signe un nouveau podium et nourrit de grandes ambitions.
Son prochain objectif : les Championnats du monde de gravel, organisés les 11 et 12 octobre aux Pays-Bas.
Un premier Championnat de France historique
Organisé dans le cadre du Gravel Fever Festival, l’événement a mêlé routes, chemins blancs et singles techniques dessinés avec la collaboration de Sylvain Chavanel. Samedi, les jeunes (U17 et U19) avaient ouvert le bal avant les Masters et Élites le dimanche.
Avec une affluence record et un plateau relevé où figuraient plusieurs professionnels ou anciens du World Tour, ces premiers Championnats de France de gravel resteront comme une édition fondatrice.
Plongée dans l’abandon choc de Julian Alaphilippe aux Mondiaux de cyclisme 2025 à Kigali. Le double champion du monde, victime d’une intoxication alimentaire, a jeté l’éponge après seulement 30 km. Décryptage d’une journée noire pour les Bleus, entre problèmes de santé, parcours infernal et espoirs déçus.
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Kigali 2025 : Alaphilippe, l’abandon précoce d’un chef de file
Le rêve d’un troisième maillot arc-en-ciel s’est évaporé après à peine trente kilomètres. Julian Alaphilippe, figure de proue de l’équipe de France, a mis pied à terre dimanche sur les routes exigeantes de Kigali. Un coup de massue pour les Bleus, privés de leur leader dès les premières heures d’une course qu’ils ambitionnaient de marquer de leur empreinte.
« Je ne vais pas faire 260 kilomètres comme ça » : La lucidité d’un champion à terre
L’image est cruelle. À peine une heure après le départ, Alaphilippe, visiblement vidé de ses forces, s’adresse à la moto-caméra. Sa phrase, lourde de sens et de dépit, sonne comme un constat d’échec : « Je ne vais pas faire 260 kilomètres comme ça » . Une tentative d’attaque, vite avortée, avait pourtant laissé entrevoir un sursaut. En vain. Le peloton l’a immédiatement repris et distancé, scellant le destin du coureur dans cette épreuve.
Intoxication Alimentaire : La raison officielle d’un forfait annoncé
La chute était prévisible. Selon les informations concordantes, le champion de l’équipe Tudor a été victime d’une intoxication alimentaire dans la nuit de samedi à dimanche. Un coup du sort qui l’a laissé extrêmement affaibli. Bien qu’ayant noté une légère amélioration au réveil, sa décision de prendre le départ relevait davantage du courage que de la raison. La dure réalité du parcours rwandais, avec son dénivelé redoutable (5 470 m), n’a laissé aucune chance à un corps affaibli.
L’Équipe de France sous le choc : La chute en cascade
L’abandon d’Alaphilippe n’était que le premier acte d’une série noire pour le camp tricolore. L’Effet Domino : Louis Barré suit le pas de son leader. Moins d’une heure après Alaphilippe, un deuxième coureur français quittait la course. Louis Barré (Intermarché-Wanty), lui aussi touché par des problèmes de santé, a dû jeter l’éponge après environ 70 kilomètres. La délégation française, déjà sous le choc, voyait ses effectifs et ses ambitions fondre à vue d’œil. On connait la suite. Tadej Pogacar a remporté le titre mondial, et Paul Seixas a terminé premier tricolore, 13e (sur 30 à l’arrivée).
Un contexte déjà lourd : La déception des Bleues en arrière-plan
Cet abandon intervient dans un contexte déjà morose pour le cyclisme français. La veille, la course féminine s’était soldée par une contre-performance de Pauline Ferrand-Prévôt. La récente vainqueure du Tour de France 2025, pourtant annoncée parmi les favorites, n’a pu faire mieux qu’une décevante 16e place. La délégation tricolore espérait une réaction masculine. Elle essuie une nouvelle désillusion.
Un parcours Rwandais sans pitié pour les corps affaiblis
L’édition 2025 des Mondiaux à Kigali était annoncée comme l’une des plus exigeantes de l’histoire. Avec 267,5 km et un dénivelé positif équivalent à un grand col alpin, le parcours ne pardonne aucune faiblesse. L’abandon d’Alaphilippe, bien que dû principalement à la maladie, rappelle une règle immuable du cyclisme de haut niveau : la santé prime sur tout. Aucune tactique, aucune condition physique ne peut compenser un corps malade face à une telle difficulté.
La course en ligne masculine des Mondiaux 2025 restera comme un sombre souvenir pour Julian Alaphilippe et l’équipe de France. Elle souligne la part d’imprévisible et de fragilité qui fait aussi le cyclisme.
Tadej Pogačar n’a plus rien à prouver, il n’écrit plus que l’histoire. Dimanche, à Kigali, le prodige slovène a réalisé l’impensable : conserver son maillot arc-en-ciel de champion du monde. Une victoire sculptée dans la douleur et la sueur, acquise au terme d’une échappée en solitaire de 66 kilomètres. Un numéro d’audace qui couronne une saison 2025 déjà parfaite et inscrit un peu plus son nom au panthéon du cyclisme.
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Kigali, un parcours pour l’histoire
Pour sa première édition en terre africaine, l’UCI n’avait pas lésiné sur la difficulté. Le parcours rwandais était une bête féroce : 267,5 km pour un dénivelé vertigineux de 5 475 mètres. Au menu, l’ascension répétée du Mont Kigali et l’infâme « Mur de Kigali », une courte mais terrible montée pavée à 11%, située à plus de 1 700 mètres d’altitude. Un décor parfait pour un scénario de légende.
La stratégie slovène fut limpide : frapper tôt et fort. À 104 km de l’arrivée, Pogačar accélérait dans le Mont Kigali, emmenant dans son sillage ses lieutenants chez UAE Team Emirates, Juan Ayuso et Isaac del Toro. Mais le plan d’équipe idéal a vite volé en éclats. « Juan a eu un problème mécanique sur les pavés, et Del Toro souffrait de problèmes gastriques. Je me suis donc retrouvé seul bien plus tôt que prévu » a relaté le champion Slovène.
Le contre-la-montre d’un solitaire
Abandonné par ses équipiers, Pogačar a choisi l’attaque. Seul. Pendant 66 kilomètres, sous une chaleur accablante, le Slovène a livré un contre-la-montre épique, tenant tête à un peloton pourtant déterminé à le reprendre.
« Le parcours devenait de plus en plus dur à chaque tour. Bien sûr, des doutes surgissent, mais il faut continuer et espérer » a-t-il confié, évoquant les moments de doute. Derrière, son grand rival Remco Evenepoel (Belgique) voyait ses espoirs s’envoler à cause de problèmes mécaniques à répétition, avec deux changements de vélo. Impuissant, il concédait finalement 1 minute et 28 secondes, décrochant la médaille d’argent. Ben Healy (Irlande) complétait le podium.
2025 : L’année de tous les records
La victoire à Kigali est la pierre angulaire d’une saison d’une incroyable perfection. En 2025, « Pogi » a tout gagné, ou presque :
Tour de France : Son 4e sacre (2020, 2021, 2024, 2025).
Les Monuments : Liège-Bastogne-Liège et le Tour des Flandres.
Les classiques ardennaises : La Flèche Wallonne.
Les préparations : Les Strade Bianche et le Critérium du Dauphiné.
Cette performance confirme une trajectoire unique. Après avoir réalisé en 2024 le « Triple Crown » (Giro, Tour et titre mondial), un exploit inédit depuis Stephen Roche en 1987, Pogačar devient le premier coureur de l’histoire à conserver simultanément le maillot jaune du Tour de France et le maillot arc-en-ciel deux années de suite.
Un palmarès qui parle pour lui
À seulement 27 ans, Tadej Pogačar force déjà les comparaisons avec les plus grands.
Grands Tours : 4 Tours de France, 1 Tour d’Italie.
Titres Mondiaux : Vainqueur en 2024 et 2025.
Monuments : 9 victoires (Tour de Lombardie x4, Liège-Bastogne-Liège x3, Tour des Flandres x2).
Règne mondial : Numéro 1 UCI de 2021 à 2024.
Kigali, un championnat du monde qui change la donne
L’édition 2025 restera dans les annales. En accueillant les Mondiaux pour la première fois en plus d’un siècle, le Rwanda et sa capitale Kigali ont offert un cadre spectaculaire et une difficulté sans précédent, créant un événement unique qui a marqué l’histoire du sport.
La victoire de Tadej Pogačar à Kigali n’est pas un point final, mais un nouveau chapitre. Son audace, sa versatilité sans égale et son humilité définissent un athlète hors norme. Alors qu’il continue de repousser les limites du possible, une seule question subsiste : jusqu’où le « roi Pogi » peut-il repousser l’histoire du cyclisme ? Le monde du vélo, médusé, attend la suite.
Plongée au cœur des Championnats d’Europe de cyclisme 2025 en Drôme-Ardèche ! Du 1er au 5 octobre, découvrez le programme complet, les parcours détaillés des courses en ligne élites et les stars attendues. Tout savoir sur les diffusions TV, les profils exigeants du Val d’Enfer et de Saint-Romain-de-Lerps, et les horaires de toutes les épreuves pour ne rien manquer de cet événement cycliste majeur.
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Championnats d’Europe 2025 : Le rendez-vous incontournable de la Drôme-Ardèche
Juste après les Championnats du Monde, la saison cycliste internationale pose ses valises en France. Du 1er au 5 octobre 2025, la région Auvergne-Rhône-Alpes organise les Championnats d’Europe de cyclisme sur route. Au total, 850 coureurs de 40 nations s’affronteront pour remporter l’un des 14 maillots étoilés mis en jeu.
Les meilleurs coureurs de la planète, tels que Tadej Pogačar le champion du monde sur route, Remco Evenepoel le champion olympique, Jonas Vingegaard ou Pauline Ferrand-Prévot, sont attendus sur des parcours vallonnés et sélectifs. Un spectacle garanti.
Le parcours en ligne Élite : Un bijou d’Ardèche
Le clou du spectacle, les courses en ligne élites, s’élanceront de Privas pour une arrivée explosive à Guilherand-Granges. Le tracé, un savant mélange de relances et de pentes ardues, promet des courses agressives.
En route pour une course électrique
Dès le départ donné à Privas, la course s’emballera. Le Col du Moulin à Vent (10 premiers kilomètres) enverra un premier message. Après une remontée par la vallée de l’Eyrieux, le peloton effectuera un premier passage à Guilherand-Granges. C’est là que la vraie bataille commencera.
Le circuit des Coteaux : Le terrain de jeu des grimpeurs
Ce circuit de 30 km, au nord et à l’est de Guilherand-Granges, comporte deux difficultés majeures :
Saint-Romain-de-Lerps : 6,8 km à 7,3%. Une ascension exigeante, avec des pourcentages dépassant régulièrement les 10-12%, surtout dans son deuxième kilomètre.
Le Val d’Enfer : 1,7 km à 9,3%. Plus court, mais plus intense. Avec un pic à 14%, ce « mur » est décrit comme « dur » et « piégeux » par Thomas Voeckler, sélectionneur de l’équipe de France.
Le circuit final : L’antichambre des héros
D’une dizaine de kilomètres, ce circuit final est conçu pour les puncheurs. Il comprend la courte mais raide montée de Costebelle, puis le terrible Val d’Enfer – déjà gravi précédemment – avant une descente vers l’arrivée à Guilherand-Granges.
Course en ligne : Le détail des parcours Élites
Le samedi 4 octobre, les Élites Femmes s’élanceront de Privas pour une course de 116,1 kilomètres, cumulant 1 570 mètres de dénivelé. Leur parcours, intense et sélectif, les mènera à franchir une fois le Col du Moulin à Vent et le redoutable Saint-Romain-de-Lerps. Elles devront cependant affronter à trois reprises la terrasse du Val d’Enfer et deux fois la montée de Costebelle, promettant une bataille acharnée avant l’arrivée à Guilherand-Granges.
Le lendemain, dimanche 5 octobre, ce sera au tour des Élites Hommes de s’affronter sur une distance reine de 202,5 kilomètres, avec un dénivelé monumental de 3 306 mètres. S’ils ne graviront le Col du Moulin à Vent qu’une seule fois, le parcours sera bien plus exigeant : trois ascensions de Saint-Romain-de-Lerps, six passages dans le Val d’Enfer et trois montées de Costebelle. Ce tracé, conçu pour l’explosion, devrait couronner un coureur complet, alliant endurance et qualités de grimpeur.
Les contre-la-montre : Un exercice de puissance en Drôme
Les épreuves chronométrées individuelles se tiendront le mercredi 1er octobre entre Loriol-sur-Drôme et Étoile-sur-Rhône. Sur 24 km, un parcours vallonné avec le « mur d’Allex » et une arrivée en pente montante sélectionnera les plus forts. Les juniors femmes disputeront une version raccourcie de 12,2 km au départ d’Allex.
Le jeudi 2 octobre, les relais par équipes mixtes (élites et juniors) prendront le départ sur deux boucles de 20 km autour d’Étoile-sur-Rhône.
Programme complet : Ne manquez aucune course
Voici le calendrier détaillé des Championnats d’Europe 2025.
Mercredi 1er Octobre – Jour des contre-la-montre individuels
09h30 : Juniors Femmes (12,2 km)
10h45 : Juniors Hommes (24 km)
12h00 : Espoirs (U23) Femmes (24 km)
12h45 : Espoirs (U23) Hommes (24 km)
15h00 : Élites Femmes (24 km)
16h00 : Élites Hommes (24 km)
Jeudi 2 Octobre – Jour des relais mixtes
11h30 : Relais Mixte Juniors (40 km)
14h30 : Relais Mixte Élites (40 km)
Vendredi 3 Octobre – Courses en ligne (Juniors & Espoirs F)
09h00 : Espoirs (U23) Femmes (85,7 km)
12h45 : Juniors Femmes (82,9 km)
15h30 : Juniors Hommes (103,4 km)
Samedi 4 Octobre – Course Élite Femmes & Espoirs H
09h00 : Espoirs (U23) Hommes (121,1 km)
14h00 : Élites Femmes (116,1 km)
Dimanche 5 Octobre – Course Élite Hommes
11h00 : Élites Hommes (202,5 km)
Où regarder l’évènement ?
Les Championnats d’Europe 2025 seront diffusés en direct et en intégralité dans toute l’Europe sur Eurosport. En France, les courses seront également retransmises sur La Chaîne L’Équipe.
À seulement 19 ans, Paul Seixas a marqué les Mondiaux de cyclisme 2025 à Kigali en décrochant une remarquable 13e place pour sa première sélection chez les élites. Meilleur Français à l’arrivée derrière l’intouchable Tadej Pogačar, le Lyonnais confirme son statut de grand espoir du cyclisme tricolore après une saison déjà exceptionnelle.
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Un premier Mondial réussi dans des conditions extrêmes
Dimanche 28 septembre 2025, à Kigali (Rwanda) et alors que Tadej Pogačar s’offrait un deuxième titre mondial consécutif, un Français de 19 ans se révélait au plus haut niveau. Pour sa première sélection chez les élites, Paul Seixas a pris la 13e place d’une course dantesque, devenant le meilleur tricolore à l’arrivée.
Membre de la formation Decathlon-AG2R La Mondiale, le Lyonnais a bouclé l’épreuve à 9 minutes et 7 secondes du vainqueur. Plus marquant encore : dans une course où seulement 30 coureurs ont franchi la ligne, il a tenu son rang face aux plus grands. Initialement coéquipier de Pavel Sivakov, Seixas a finalement devancé son leader de 40 secondes.
« La course la plus dure de ma vie« . Épuisé, le visage marqué, Seixas n’a pas caché l’intensité de l’épreuve. « Je suis rarement arrivé à un tel niveau de souffrance. C’était sans doute la course la plus dure de ma vie » a-t-il confié à l’arrivée.
Avec cinquante kilomètres de plus que sa course la plus longue et 1h30 d’effort supplémentaire, le défi physique était inédit. Mais le jeune Français y a vu une étape clé de sa progression : « Quand il n’y a plus rien dans les jambes, tout se joue dans la tête. J’ai passé un cap ».
Actif dans la course, pas simple figurant
Seixas ne s’est pas contenté de suivre. Lorsque Pogačar a lancé son attaque à 104 km de l’arrivée, le Français s’est illustré en tête du groupe de chasse. Les caméras le montraient même menant la poursuite.
Aux côtés de Sivakov dans le final, il a tenté de revenir sur le groupe de Remco Evenepoel. Un effort payé au prix fort, mais qui a confirmé son tempérament offensif et son courage.
Une saison 2025 déjà exceptionnelle
Cette performance vient conclure une année fulgurante. En août, Paul Seixas a remporté le Tour de l’Avenir, référence mondiale pour les jeunes talents. Quelques semaines plus tôt, il s’était offert la 8e place du Critérium du Dauphiné, devenant le plus jeune coureur de l’histoire à intégrer le top 10 d’une course WorldTour.
Son palmarès 2025 s’étoffe encore avec une 2e place sur Paris-Camembert et le maillot du classement par points du Tour des Alpes. À 19 ans, il s’impose déjà comme l’un des grands espoirs du peloton mondial.
Paul Seixas, l’avenir du cyclisme français ?
Mental d’acier, endurance hors norme et sens tactique précoce : Paul Seixas coche toutes les cases d’un futur champion. Son parcours laisse entrevoir une possible première participation au Tour de France 2026.
Son nom résonne déjà dans le cyclisme international. Sa 13e place à Kigali, arrachée dans la douleur, pourrait bien n’être qu’un prélude à une ascension encore plus spectaculaire.
Classement des Mondiaux de Kigali 2025
1, POGAČAR TADEJ Slovenia 6:21:20 2, EVENEPOEL REMCO Belgium +1:28 3, HEALY BEN Ireland +2:16 4, SKJELMOSE MATTIAS Denmark +2:53 5, SKUJIŅŠ TOMS Latvia +6:41 6, CICCONE GIULIO Italy +6:47 7, DEL TORO ISAAC Mexico m.t. 8, AYUSO JUAN Spain m.t. 9, EULÁLIO AFONSO Portugal +7:06 10, PIDCOCK THOMAS Great Britain +9:05 11, ROGLIČ PRIMOŽ Slovenia m.t. 12, HONORÉ MIKKEL FRØLICH Denmark +9:07 13, SEIXAS PAUL France m.t. 14, TEJADA HAROLD Colombia m.t. 15, SIVAKOV PAVEL France +9:47 16, HINDLEY JAI Australia +10:01 17, BAGIOLI ANDREA Italy +10:06 18, HIRSCHI MARC Switzerland m.t. 19, STORER MICHAEL Australia +10:12 20, CANAL CARLOS Spain m.t. 21, MOLLEMA BAUKE Netherlands m.t. 22, GAROFOLI GIANMARCO Italy +10:16 23, VERMAERKE KEVIN United States m.t. 24, NYCH ARTEM Individual Neutral Athletes m.t. 25, LEKNESSUND ANDREAS Norway +10:18 26, UIJTDEBROEKS CIAN Belgium m.t. 27, SVESTAD-BÅRDSENG EMBRET Norway +10:48 28, PARET-PEINTRE VALENTIN France +10:59 29, CHRISTEN JAN Switzerland +11:55 30, GHEBREIGZABHIER AMANUEL Eritrea +12:04
30 coureurs classés sur 164 partants. 134 abandons et 1 coureur non partant (Sam Oomen – Pays-Bas)
À Kigali, Tadej Pogacar a conservé son titre de champion du monde de cyclisme en s’imposant en solitaire au terme d’une course dantesque de 267 km. Le Slovène devance Remco Evenepoel et Ben Healy, dans une édition marquée par une sélection impitoyable où seuls 30 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée.
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Championnats du monde de cyclisme 2025 : Pogacar en patron à Kigali. Un doublé historique pour le Slovène
Sous une chaleur écrasante à Kigali, Tadej Pogacar a confirmé son statut de patron du peloton mondial. Le Slovène a remporté ce dimanche la course en ligne des Championnats du monde 2025 après 267 kilomètres et 5 475 mètres de dénivelé. Il conserve ainsi le maillot arc-en-ciel décroché l’an dernier, rejoignant le cercle très fermé des coureurs capables de briller à la fois sur le Tour de France et aux Mondiaux, à l’image d’Eddy Merckx.
Evenepoel et Healy complètent le podium
Le Belge Remco Evenepoel, titré sur le contre-la-montre la semaine passée, n’a rien pu faire face à l’offensive précoce de Pogacar. Malgré une attaque à 21 kilomètres de l’arrivée, il doit se contenter de la médaille d’argent. L’Irlandais Ben Healy, opportuniste et combatif, arrache une précieuse médaille de bronze au pied du Kigali Convention Centre.
Une course d’usure impitoyable
L’édition 2025 restera marquée par une hécatombe. Sur 165 partants, seuls 30 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée, victimes d’un parcours exigeant et d’un rythme infernal imposé par Pogacar. Dès le centième kilomètre, le Slovène a porté une accélération décisive, creusant rapidement une minute d’avance que personne ne parviendra à combler.
Pogacar dans la légende
Avec ce doublé mondial et ses deux victoires sur le Tour de France, Pogacar assoit un peu plus sa place parmi les grands noms du cyclisme. Sa démonstration à Kigali confirme sa capacité à dominer sur tous les terrains, dans les étapes de montagne comme sur les courses d’un jour.
Championnat du monde sur route 2025 – Classement
1, POGAČAR TADEJ Slovenia les 267,5 km en 6:21:20 (42 km/h) 2, EVENEPOEL REMCO Belgium +1:28 3, HEALY BEN Ireland +2:16 4, SKJELMOSE MATTIAS Denmark +2:53 5, SKUJIŅŠ TOMS Latvia +6:41 6, CICCONE GIULIO Italy +6:47 7, DEL TORO ISAAC Mexico m.t. 8, AYUSO JUAN Spain m.t. 9, EULÁLIO AFONSO Portugal +7:06 10, PIDCOCK THOMAS Great Britain +9:05 11, ROGLIČ PRIMOŽ Slovenia m.t. 12, HONORÉ MIKKEL FRØLICH Denmark +9:07 13, SEIXAS PAUL France m.t. 14, TEJADA HAROLD Colombia m.t. 15, SIVAKOV PAVEL France +9:47 16, HINDLEY JAI Australia +10:01 17, BAGIOLI ANDREA Italy +10:06 18, HIRSCHI MARC Switzerland m.t. 19, STORER MICHAEL Australia +10:12 20, CANAL CARLOS Spain m.t. 21, MOLLEMA BAUKE Netherlands m.t. 22, GAROFOLI GIANMARCO Italy +10:16 23, VERMAERKE KEVIN United States m.t. 24, NYCH ARTEM Individual Neutral Athletes m.t. 25, LEKNESSUND ANDREAS Norway +10:18 26, UIJTDEBROEKS CIAN Belgium m.t. 27, SVESTAD-BÅRDSENG EMBRET Norway +10:48 28, PARET-PEINTRE VALENTIN France +10:59 29, CHRISTEN JAN Switzerland +11:55 30, GHEBREIGZABHIER AMANUEL Eritrea +12:04
30 coureurs classés sur 164 partants. 134 abandons et 1 coureur non partant (Sam Oomen – Pays-Bas)
Ce dimanche 28 septembre, Tadej Pogacar a conservé son titre Champion du Monde 2025 à Kigali après avoir attaqué à 104km de l’arrivée et réalisé un solo de 66km. Intouchable, le slovène a une nouvelle fois impressionné la planète cyclisme et assumé son statut d’immense favori. Remco Evenepoel également a assumé son statut d’outsider numéro 1 et termine second. Ben Healy prend la médaille de bronze.
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La dernière course de cette semaine de mondiaux à Kigali (Rwanda), promettait un grand spectacle sur un parcours extrêmement difficile avec plus de 6000 mètres de dénivelé positif et a tenu toutes ses promesses. Malgré l’offensive très tôt de Tadej Pogacar, le suspense est resté total jusqu’au dernier tour grâce à l’énorme travail de Remco Evenepoel notamment.
Résumé de la course :
Avant même l’entrée dans le circuit final de 42km, de nombreux équipiers des équipes principales ont abandonné, ce qui a quelque peu changé les stratégies collectives. L’équipe de slovénie qui était la seule à compter 9 coureurs au départ, a perdu 3 éléments assez rapidement pour se retrouver à 6 à 130km de l’arrivée. Côté belge, la chute d’Ilan Van Wilder a affaibli la formation de Remco Evenepoel mais n’a pas bouleversé leur organisation.
A l’avant, l’échappée s’est également réduite au fil des kilomètres, passant de 7 coureurs à 4 puis 3, dont un français, Julien Bernard.
A 107km de l’arrivée, une accélération du peloton a continué à faire craquer des équipiers, dont Florian Vermeersch pour la Belgique, pour la Slovénie l’addition était plus salée lorsque Matej Mohoric s’est écarté il ne restait plus que deux coéquipiers autour du tenant du titre, Domen Novak et Primoz Roglic.
Dans le groupe de tête c’est le français Julien Bernard qui s’est isolé pour mener la course mais ne comptais déjà plus qu’1min d’avance sur le peloton à 105km de l’arrivée.
A 104km de l’arrivée, Tadej Pogacar a réedité son coup de force de 2024, attaquant de très loin et faisant exploser Remco Evenepoel de sa roue. Seul Juan Ayuso a réussi à s’accrocher dans sa roue pour basculer ensemble au sommet. L’écart creusé était déjà conséquent. Dans la descente suivante Isaac Del Toro a réussi à faire la jonction, on a alors retrouvé 3 coureurs de l’équipe UAE Team Emirates (bien que Juan Ayuso parte chez Lidl Trek en 2026) à l’avant.
Dans le mur de Kigali, mont pavé avec une pente à plus de 15%, Isaac Del Toro a directement mis une énorme pression, faisant craquer Juan Ayuso. Déjà relégué à 40 secondes, le groupe d’outsiders composé de Jay Vine, Primoz Roglic, Ben Healy, Paul Seixas notamment, a vu revenir le groupe de Remco Evenepoel. On a alors retrouvé dans ce groupe de poursuite 5 coureurs italiens, 4 belges, 3 australiens, 3 français notamment.
Image folle à 80km de l’arrivée, Isaac Del Toro qui semblait en fringale ou réellement en difficulté ne pouvait plus suivre dans l’ascension pavée et a été attendu par Tadej Pogacar. A l’arrière, Remco Evenepoel, gené par sa selle, a une nouvelle fois changé de vélo.
A 70km de l’arrivée un groupe de contre composé de Ben Healy, Pavel Sivakov et Mikkel Honoré est sorti du peloton et s’est rapproché à une trentaine de secondes des deux hommes de tête.
A 65km de l’arrivée Isaac Del Toro a du abdiquer et laisser filer Tadej Pogacar, seul en tête tandis que dans le groupe de poursuite reconstitué, c’est Remco Evenepoel qui a assumé son statut et imprimé le tempo. L’écart est pour la première fois monté à 1 minute.
A 1min de Tadej Pogacar seuls 4 coureurs ont réussi à suivre le rythme infernal de Remco Evenepoel, Ben Healy, Mattias Skelmose, Jay Hinley et Tom Pidcock, le seul a refuser les relais.
A 40km de l’arrivée, Jay Hinley et Tom Pidcock ont été décrochés du 2ème groupe, laissant seulement 3 coureurs à la poursuite de Tadej Pogacar.
Avec panache, à 20km de l’arrivée, Remco Evenepoel a placé une attaque violente pour se débarrasser de Ben Healy et Mattias Skelmose et partir seul en chasse derrière Tadej Pogacar.
A 5km de l’arrivée, l’irlandais Ben Healy a réussi à décrocher Mattias Skelmose pour aller chercher une magnifique 3ème place, devenant le 3ème irlandais de l’histoire à monter sur le podium des Championnats du Monde Elite de Cyclisme.
Tadej Pogacar quant à lui s’est offert son 2ème sacre consécutif et conserve donc son maillot arc en ciel de patron du cyclisme mondial, tout simplement trop fort, le slovène a répondu présent comme souvent et a assumé son statut d’immense favori. Remco Evenepoel lui aussi a été à la hauteur, malgré un moment d’énervement et des changements de vélo, le belge prend une médaille d’argent amplement méritée.
Parti à plus de 100km de l’arrivée en compagnie de Juan Ayuso et Isaac Del Toro, Tadej Pogacar s’est retrouvé seul en tête à 66km de l’arrivée après avoir décroché son coéquipier d’UAE Team Emirates XRG dans la côte de Kigali et file vers un 2ème sacre mondial consécutif.
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La revanche a enfin lieu entre Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, le belge, récent Champion du Monde du Contre la Montre en doublant Pogacar, n’a pas pu suivre son rival slovène dans le mur de Kigali à 100km de l’arrivée et a du changer de vélo par la suite mais s’est remobilisé par la suite pour mener la poursuite dans le groupe des outsiders face au grand favori, seul en tête. A 60km de l’arrivée, l’écart entre les deux favoris frôle la minute.
Mattias Skelmose, le vainqueur de l’Amstel Gold Race 2025 n’a pas vraiment aimé apprendre l’arrivée de Juan Ayuso dans son équipe indirectement et surtout le danois en vient à douter de son statut dans l’équipe à l’avenir. La relation entre les deux leaders risque d’être assez tendue en 2026.
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Déçu de la gestion de ce transfert par son équipe Lidl – Trek, Mattias Skelmose voit son avenir dans la formation américaine quelque peu chamboulé et met notamment en cause dans une interview chez nos confrères de sport tv2, l’esprit d’équipe du nouvel arrivant Juan Ayuso :
« Je me fie à ce que l’équipe m’a dit. Ils m’ont dit qu’ils croyaient en moi. Je ne sais pas quel est le lien avec l’arrivée d’Ayuso. Ils me disent depuis deux ans qu’ils veulent construire une équipe autour de moi. Mais je ne pense pas qu’ils l’aient recruté comme coureur de soutien. On verra bien ce qui se passe. S’il a un peu de mal à aider Tadej (Pogacar), je ne sais pas s’il aura envie de m’aider d’une quelconque façon en fin de compte. Mais il se peut aussi qu’il n’ait tout simplement pas passé un bon moment chez UAE Team Emirates XRG. Je ne le connais pas vraiment, donc bien sûr, je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette équipe. J’espère que nous pourrons nous appuyer l’un sur l’autre. »
Ce samedi 27 septembre, la québecquoise, Magdeleine Vallieres est devenue Championne du monde 2025 à Kigali devant toutes les favorites. La coureuse de 24 ans était la plus forte du groupe de tête sortie au bon moment. Niamh Fisher-Black est seconde et Mavi Garcia 3ème. Demi Vollering a remporté le sprint du peloton des favorites pour la 7ème place.
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Partie seule à 2,4km de l’arrivée, la canadienne Magdeleine Vallieres était la meilleure grimpeuse et a décroché ses compagnes d’échappée pour s’offrir en solitaire la plus belle victoire de sa carrière. Dans le groupe des favorites, Elise Chabbey, maillot à pois du dernier Tour de France, a réussi à sortir en contre pour prendre la 4ème place.
Le 4ème du dernier Tour de l’Avenir et Champion du Monde junior l’an dernier, Lorenzo Finn a remporté en patron les Championnats du monde espoir / U23 2025 à Kigali en solitaire, plus de 30 secondes devant son premier poursuivant. A 18 ans seulement, l’italien envoie un message fort pour l’avenir.
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Déjà Champion du Monde junior en 2024, l’italien Lorenzo Finn, membre de l’équipe de formation de Rebdull Bora Hansgrohe a récidivé dès sa première participation en espoir/U23.
Classement Championnat du Monde U23 hommes :
1 – Finn Lorenzo (Italie) en 3:57:27 2 – Huber Jan (Suisse) + 0:31 3 – Schrettl Marco (Autriche) + 1:13 4 – Álvarez Héctor (Espagne) + 1:38 5 – Gajdulewicz Mateusz (Pologne) + 1:42 6 – Martí Pau (Espagne) + 2:22 7 – Loulergue Victor (France) m.t 8 – Donzé Robin (Suisse) + 2:24 9 – Pericas Adrià (Espagne) m.t 10 – Ramírez Mateo (Equateur) m.t
La moisson française continue à Kigali, 4ème médaille déjà pour les tricolores avec cette 2ème place de Johan Blanc sur la course Junior, battu par un Harry Hudson tout simplement trop fort ce vendredi 26 septembre et devient donc Champion du Monde junior 2025.
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Après 35km en solitaire à l’avant, le jeune britannique Harry Hudson a remporté le titre de Champion du Monde Junior ce vendredi, résistant au retour du français Johan Blanc qui termine 16 secondes derrière lui seulement.
Classement Championnat du Monde junior hommes :
1 – Hudson Harry (Grande Bretagne) en 2:55:19 2 – Blanc Johan (France) + 0:16 3 – Jackowiak Jan Michal (Pologne) m.t 4 – Hinds Max (Grande Bretagne) + 0:22 5 – Peace Matthew (Grande Bretagne) + 0:24 6 – Claisse Édouard (Belgique) m.t 7 – Wändel Elias (Suède) m.t 8 – Dijkman Daan (Pays Bas) m.t 9 – Mauss Moritz (Allemagne) m.t 10 – Benz Benedikt (Allemagne) m.t
L’équipe de slovénie sera la plus nombreuse (9 coureurs) et effrayante avec Tadej Pogacar et Primoz Roglic au départ de ces Championnats du Monde 2025 à Kigali, pour autant, comme l’indique l’expérimenté Roglic, la course sera très difficile.
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Dans une interview pour nos confrères de 24ur, Primoz Roglic exprime son sentiment vis à vis de ce parcours très difficile des mondiaux et la stratégie des slovènes :
« Nous avons l’honneur de concourir avec neuf coureurs. Nous signerions probablement tous immédiatement le résultat de l’année dernière. La course sera sans aucun doute très difficile. Nous voyons tous comment Tadej (Pogačar) se comporte ces derniers temps, il faut juste lui laisser de l’espace pour ne pas trop le gêner. Pour nous autres, ce sera une rude bataille pour atteindre la ligne d’arrivée. »
Roglic s’est ensuite exprimé sur l’arrivée de Remco Evenepoel dans son équipe Redbull Bora Hansgrohe :
« C’est formidable que Remco arrive. Les résultats ne dépendront pas uniquement de moi. Il est jeune et motivé, il pourra assumer un rôle plus important et je pourrai explorer sereinement les opportunités et les défis qui me restent. »
