Il est bon de toujours être un enfant et rêver. Les grands gamins que nous sommes restent songeurs devant les superbes machines du World Tour. Des jouets technologiques taillés dans le carbone et menés de main de maître par des pilotes chevronnés. Le désir de les voir en notre possession se fait grandir quand s’offre la réalité sous nos yeux. Ne me dites pas que vous en avez volé un, bande de sales gosses !
Un petit tour sur un vélo du World Tour. Une chance ?
Les coureurs sont-ils chanceux en ce qui concerne le matériel ? Si l’on prend le vélo de Christopher Froome par exemple, son Pinarello Dogma F10 qu’il utilise à la Sky n’est pas un vélo sur-mesure. Donc tout le monde peut se le procurer. Le groupe Shimano Dura-Ace 9100 Di2 l’équipe. Là aussi rien d’exceptionnel. Les composants sont tout aussi abordables dans le commerce tout comme le reste. Mais malheureusement c’est le prix du rêve qui parait inaccessible. Le montant d’une telle machine avoisine les 15 000 euros. Ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Alors, son l’angle de ce privilège, oui les coureurs cyclistes du World Tour sont des sportifs chanceux. Mais ce matériel leur est mis à la disposition et ne leur appartient pas. Il n’est qu’un jouet prêté et les relègue à des enfants blousés. Dans ce cas, c’est nous les chanceux. Les nôtres on nous ne les retire jamais !
Un vieux clou ne ferait-il pas l’affaire pour se prendre pour un champion ?
Un vieux Bianchi dort depuis des années au fond d’un grenier. La poussière le protège du temps qui passe. Le petit Marco fait sa découverte un jour de fouille fructueuse. Un coup de chiffon fera l’affaire et papa va aider à changer les pneus. Il rêve déjà de faire le grand Tour du pâté de maison avec. Plus tard il ira affronter les montagnes. Son père sera fier de lui. Il imagine déjà ce qu’il lui dira au retour des cimes. Tu seras un champion mon fils.
#ilestbeautonvelo