Selon Direct Vélo, la « garnison » cycliste de l’Armée de Terre serait sur le point de se séparer de plusieurs éléments. Les grandes manoeuvres pourraient se poursuivre suite à la décision de l’UCI sur l’admission ou non de la formation en Pro Continentale.
L’Armée de Terre ne recrute pas… pour le moment
Au contraire, l’équipe de David Lima da Costa devrait resserrer ses rangs dans un 1er temps. Bruno Armirail (champion de France espoir du contre la montre en 2014), Yoann Barbas, Alexis Bodiot, Jérôme Mainard et Clément Penven auraient été invités à se trouver de nouveaux points de chute. Mais avant d’entamer les grandes manoeuvres, la formation attend sans doute une réponse quant à sa demande d’admission en Pro Continentale. La décision de l’UCI sera cruciale dans la stratégie de recrutements et de départs et de l’Armée de Terre pour la saison prochaine.
Une équipe atypique
Depuis 2015, des militaires de métiers courent avec les professionnels. Forte de son rayonnement chez les amateurs (à l’époque, un certain Julian Alaphilippe gonflait ses rangs), l’équipe avait été autorisée à courir en Continentale, sans pour autant obtenir le statut professionnel puisque, malgré le soutien de sponsors civils, c’est l’armée qui rémunérait les coureurs. Une décision de l’UCI en faveur d’une accession de l’Armée de Terre en Pro Continentale pourrait donc valider la folle ascension de cette formation, et lui permettre de postuler à des Wild Card pour des courses du World Tour comme le Tour de France.
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VIDEO CYCLISME
Présentation de l’équipe de l’Armée de Terre début 2016