Quelques jours après sa médaille d’argent aux Championnats du Monde de Cyclo Cross, Wout Van Aert a donné une interview à nos confrères d’Eurosport dans leur nouvelle version de « Bistrot Vélo ». Le belge est revenu sur sa rivalité face à Mathieu Van Der Poel mais également sur son calendrier 2025 et notamment l’importance qu’il accorde aux classiques de printemps. Pour lui gagner le Tour des Flandres ou Paris Roubaix a la même importance et elle est capitale.
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C’est Mathieu Van Der Poel le petit fils de Raymond Poulidor que l’on surnommait « l’éternel second » et pourtant c’est à son grand rival, Wout Van Aert que l’étiquette colle désormais. Encore 2ème des Championnats du Monde de Cyclo Cross dimanche dernier, médaillé des dizaines de fois sur les différents grands championnats (Route, Cyclo Cross, Championnats d’Europe, du Monde et JO) mais très rarement vainqueur, la star belge ne baisse pas les bras mais reconnait la difficulté de battre son son grand rival sur les grands rendez vous mais aussi Tadej Pogacar.
Au micro d’Eurosport pour la nouvelle version de leur émission « Bistrot Vélo« , le coureur du Team Visma Lease a Bike a exprimé son ressenti sur sa carrière et ses objectifs pour 2025. Interrogé par Louis-Pierre Frileux, Nicolas Fritsch et Steve Chainel, le coureur de 30 ans rêve toujours du doublé Flandres / Roubaix.
« Les années passent et je n’ai pas réussi jusqu’ici mais le Tour des Flandres et Paris Roubaix restent mes plus grands objectifs. Je vais partir 3 semaines en altitude après le Tour d’Algarve pour me préparer au mieux aux classiques de printemps. L’an passé j’étais peut être dans la meilleure forme de ma carrière mais je suis tombé sur « A travers la Flandre » donc on va partir sur la même stratégie cette année, c’est la bonne je pense. J’ai déjà hâte d’y être. Je ne peux pas vraiment choisir entre les deux monuments, Roubaix c’est spécial, c’est extraordinaire, mais le Tour des Flandres pour un flamand c’est aussi quelque chose d’exceptionnel, je ne peux pas choisir entre les deux.
A la fin de ma carrière ça sera déjà un rêve si j’en remporte une des deux. Je fais presque 80 kilos donc c’est normal que je préfère les routes plates que Paris Roubaix (il rit). L’atmosphère au Tour des Flandres c’est hallucinant, il n’y a pas 2 courses comme ça dans le monde je crois, c’est un peu comme les cross, mais le parcours de Roubaix me convient mieux. Après les classiques je me concentrerai sur les étapes du Giro. Quand je vois les premières étapes en Albanie, le maillot rose est mon but. »
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