Marc Hirschi (23 ans) a connu une transition compliquée entre DSM et UAE Team Emirates en 2021. Alors que le jeune suisse était notamment attendu sur les classiques ardennaises (6e de Liège-Bastogne-Liège remporté par son coéquipier Tadej Pogacar), il a du patienter jusqu’au mois de septembre pour débloquer son compteur de victoire à l’occasion du Tour du Luxembourg.
Marc Hirschi en retrait en 2021
En 2021, Marc Hirschi a explosé aux yeux du grand public. D’abord sur le Tour de France où il a été l’un des seuls à répondre à l’attaque de Julian Alaphilippe vers Nice. Mais aussi et surtout par son tempérament offensif tout au long de la Grande Boucle qui lui a valu notamment de remporté une étape. La fin de saison du Suisse alors chez DSM a été tout aussi impressionnante avec une troisième place aux Championnats du Monde à Imola, la victoire sur la Flèche Wallonne et une deuxième place à Liège-Bastogne-Liège. Alors, en 2021, il était attendu au tournant. D’autant plus qu’il a rompu son contrat avec la formation DSM pour rejoindre UAE Team Emirates. Mais la transition a été plus compliquée que prévue.
« Non, le changement d’équipe n’était pas la raison, a déclaré Marc Hirschi auprès de Cyclingnews. J’ai eu du succès en 2020 et c’est difficile de continuer comme ça, puis j’ai eu de la malchance. C’était plutôt ce qui signifiait que je n’étais pas parfaitement en forme mais, dans l’ensemble, j’étais toujours là. Je pouvais encore faire de bonnes courses ! Ce n’était pas vraiment à cause du changement d’équipe, car il y a toujours des changements en hiver. Et je ne peux pas dire que c’était le problème. » Est-ce que le manque d’informations sur son transfert soudain n’a pas empêché Hirschi de se concentrer à 100% ? « Pour moi, ça allait, j’étais en camp d’altitude et j’étais concentré sur la saison. Cela ne me touchait pas trop, parce que je faisais mon truc. Cela ne m’a pas vraiment dérangé. »
Vers un retour en 2022 ?
« C’est toujours difficile à dire, de comparer des watts ou quelque chose du genre, c’est toujours différent et beaucoup de choses doivent se réunir mais je pense qu’au Luxembourg j’étais assez proche de mon niveau de l’an dernier », a continué Hirschi. Malgré tout, le Suisse a aussi eu moins de champ libre notamment lors du Tour de France remporté par son coéquipier Tadej Pogacar. « C’était un sentiment incroyablement bon. Ce fut un plaisir d’être là et de gagner le Tour avec Tadej. Le cyclisme est un sport d’équipe, donc c’était vraiment bien. »
Sauf que le Slovène s’installe peu à peu dans le champ d’action de Marc Hirschi. Pogacar a cette année brillé sur les classiques en remportant Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie, deux épreuves qui correspondent au Suisse. « Lors de ces courses, il est toujours préférable d’avoir plus de gars devant, avoir plusieurs cartes est un gros avantage pour l’équipe. Nous avons également de solides nouveaux coéquipiers pour l’année prochaine. J’attends vraiment avec impatience les classiques de l’année prochaine car nous aurons vraiment une équipe solide et là-bas, nous pourrons profiter les uns des autres. »
« Cela a quand même été une bonne saison, j’ai ma victoire. Maintenant, je vais faire une courte pause et travailler dur pour la saison prochaine, pour la rendre encore meilleure que cette année et revenir à mon niveau de performance de 2020. »