Ce vendredi s’est disputée la 4e édition de la Classic Grand Besançon Doubs. Au terme des 171,3 kilomètres de course qui se sont achevés au sommet de la Côte de la Malate à Montfaucon, c’est le grandissime favori du jour Lenny Martinez (Groupama – FDJ) qui l’a emporté, bien que le Français ait été inquiété par le Monégasque Victor Langellotti (Burgos – BH) dans les tout derniers hectomètres de course. Et c’est David Gaudu qui a pris une belle troisième place.
Une fois que les échappés du jour ont été rattrapés (Alan Jousseaume, Théo Delacroix et Adne Holter), c’est entre favoris que la victoire s’est jouée malgré une dernière offensive du coureur Norvégien. Et c’est à trois kilomètres de l’arrivée et du sommet que Lenny Martinez a porté son estocade tandis que son coéquipier David Gaudu a tenté de le rejoindre. Le coureur Français est allé signer à Montfaucon une troisième victoire cette saison.
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Classement Classic Grand Besançon Doubs (Top 10)
1 – MARTINEZ Lenny (Groupama – FDJ) les 178 km en 4:09:57 (41,1 km/h)
2 – LANGELLOTTI Victor (Burgos – BH) + 0:04
3 – GAUDU David (Groupama – FDJ) + 0:11
4 – VANHOUCKE Harm (Lotto Dstny) + 0:20
5 – GALL Felix (Decathlon AG2R La Mondiale Team) + 0:26
6 – CEPEDA Jefferson Alveiro (Caja Rural – Seguros RGA) + 0:29
7 – COSTIOU Ewen (Arkéa – B&B Hotels) + 0:31
8 – BERTHET Clément (Decathlon AG2R La Mondiale Team) m.t
9 – MONIQUET Sylvain (Lotto Dstny) m.t
10 – JEGAT Jordan (TotalEnergies) m.t
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94 coureurs classés et 25 abandons
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A chacune de ses victoires, le jeune Lenny Martinez révèle ses belles ressources physiques mais aussi tactiques, ces dernières nous indiquant que le sang de la course cycliste coule dans ses veines depuis ses plus jeunes années. Ici, il coupe l’herbe sous le pied du pourtant très habile Gaudu, en attaquant dès le bas de la côte finale et décisive, puis sur sur le haut, sans doute limité dans sa force mais toujours clair dans ses intentions, il est repris par Langelotti de Burgos, et là où le commun se ferait déborder et lacherait prise, il en garde assez pour laisser Langelotti croire en son rêve et pour le déposer ensuite dans les derniers mètres. Fi des oreillettes, le sens tactique et manoeuvrier des meilleurs coureurs d’antan n’a pas totalement disparu…
Belle victoire du dernier de la famille Martinez, et tu m’étonnes qu’en fin de contrat les grosses écuries se battent pour l’avoir, et lui proposer X10 en salaire.