Simon Pellaud (32 ans), sans contrat pour 2025, tire un trait sur le WorldTour a-t-il confié à nos confrères Suisse Le Matin. Épuisé par les exigences du haut niveau, le coureur de l’équipe Tudor Pro Cycling Team souhaite désormais évoluer dans un environnement moins stressant, où il pourra concilier route et gravel.
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Un mois après son départ de Tudor Pro Cycling Team, Simon Pellaud n’a toujours pas trouvé de nouvelle équipe pour 2025. À 32 ans, le baroudeur valaisan, écoeuré par l’évolution du cyclisme de haut niveau, annonce qu’il ne reviendra plus en World Tour. Lire l’article complet du média Suisse Le Matin.
Une séparation douloureuse
L’automne a été rude pour Simon Pellaud, non conservé par l’équipe de Fabian Cancellara malgré deux saisons marquées par son implication et une victoire au Tour de Bretagne. « Je ne m’y attendais pas. Ça m’a fait mal, mais en même temps, je me sens libéré d’un poids« , confie-t-il. Pour Pellaud, le virage pris par Tudor avec les arrivées de Marc Hirschi et Julian Alaphilippe a scellé son sort. « J’ai compris que le projet changeait de dimension. Il fallait faire de la place pour les grands« , explique-t-il avec une pointe d’amertume.
Un cyclisme devenu extrême
Aujourd’hui, le Valaisan ne se voit plus évoluer au plus haut niveau : « Le World Tour ne me fait plus rêver. Le niveau est devenu démesuré : le rythme, les risques, les exigences… C’est de la folie. Il n’y a plus de place pour autre chose que le vélo. Je préfère descendre d’un niveau et rester compétitif. » Ce constat sévère illustre son rejet d’un sport qu’il estime déshumanisé et étouffant pour les jeunes générations. « Ils n’ont plus de vie« , tranche-t-il, préférant retrouver un équilibre entre performance et passion.
Un avenir entre gravel et reconversion
Baroudeur dans l’âme, Pellaud veut désormais s’orienter vers des courses moins élitistes, avec un attrait croissant pour le gravel : « J’aime l’idée de sortir du trafic et m’aventurer sur des chemins sauvages. » En parallèle, il prépare un projet de tours à vélo en Colombie, où il réside une partie de l’année : « C’est une transition vers ma reconversion, alliant ma passion pour le vélo et la découverte de ce magnifique pays. »
Malgré la déception de sa fin d’aventure chez Tudor, Simon Pellaud garde intacte sa flamme pour l’échappée : « Je suis encore dans mon âge d’or. Ma fougue et ma passion restent les mêmes. » Une nouvelle route s’ouvre devant lui, loin des contraintes du World Tour, mais toujours guidée par l’amour du vélo.
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