Matteo Jorgenson (25 ans) a réalisé une saison 2024 exceptionnelle, dépassant toutes les attentes. Le coureur Américain de l’équipe Team Visma Lease a Bike a enchaîné les victoires dans des courses prestigieuses comme Paris-Nice et a brillé sur le Tour de France, où il a terminé 8ème au classement général. Ces performances remarquables sont le fruit d’un travail acharné et d’une évolution constante dans son approche de l’entraînement et de la compétition. Le coéquipier de Jonas Vingegaard, désormais conscient de son potentiel, ambitionne de viser le classement général d’un Grand Tour à l’avenir, tout en restant concentré sur les objectifs de son équipe pour la saison 2025.
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L’Américain de 25 ans, membre de l’équipe Visma Lease a Bike, a connu une saison exceptionnelle. Il a brillé aussi bien dans les classiques d’un jour que dans les courses par étapes. « Cette année, j’ai compris que mon corps pouvait tenir un haut niveau pendant trois semaines. Avant, je n’en étais pas certain. » Son printemps annonçait déjà la couleur. Il a remporté Dwars door Vlaanderen avant de décrocher la victoire au général de Paris-Nice. « Le sommet de ma saison, c’est de loin ma victoire à Paris-Nice. Passer la ligne d’arrivée à Nice, juste devant mon appartement, a été un moment unique. C’était inattendu, et ce sentiment restera gravé à jamais. Rien que d’y penser, j’en souris encore. »
Paris-Nice n’était pas un coup de chance. Au Critérium du Dauphiné, Jorgenson a confirmé sa forme en terminant deuxième du général. Il a ensuite réalisé un exploit au Tour de France, avec une huitième place au classement général. C’est la meilleure performance d’un Américain depuis dix ans. Il a également joué un rôle clé pour son coéquipier Jonas Vingegaard, qui a fini deuxième du Tour. « Sur le Plateau de Beille, nous avons tout donné pour aider Jonas à gagner un troisième Tour. Mais ce n’était pas suffisant. Grischa Niermann nous guidait, et malgré nos efforts, on a dû accepter le résultat. »
Pour Jorgenson, 2024 a été une année inoubliable. « J’ai repoussé mes limites comme jamais. Tout cela grâce à l’équipe et à mon engagement total dans le plan. » Il attribue son succès à des ajustements dans son entraînement et sa technique. Avec l’aide d’un biomécanicien, il a retravaillé son pédalage. « J’ai dû réapprendre à pédaler, briser mes habitudes. Ça a changé la donne. » Hors du vélo, il a aussi beaucoup appris sur lui-même. « Je comprends maintenant ce qu’il me faut pour réussir. »
Malgré cette année riche en succès, Jorgenson reste ambitieux. « Un jour, je veux jouer le général sur un Grand Tour. Pendant le Tour, je n’ai pas eu une seule mauvaise journée. Même dans la troisième semaine, je me sentais bien. Cela me donne confiance pour l’avenir. » Mais il n’est pas pressé. « Pour l’instant, je suis concentré sur 2025. Il reste encore beaucoup à accomplir », a-t-il conclu, déterminé.
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