A l’approche du premier monument de l’année, Milan San Remo 2025, Mads PEDERSEN, le 3ème grand favori après les phénomènes Mathieu VAN DER POEL et Tadej POGACAR, a démontré une forme exceptionnelle sur Paris Nice et compte bien la mettre à profit ce samedi 22 mars sur la « Primavera ».
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Dans le communiqué de presse de son équipe Lidl – Trek, l’ex Champion du Monde est revenu sur son état de forme magistral sur Paris Nice et ses ambitions sur la saison des classiques :
« Je me sens bien dans les ascensions. Il faut savoir que sur Paris-Nice, la météo était mauvaise, ce qui m’aide bien sûr beaucoup quand il fait froid et qu’il pleut comme ça. Finalement, j’ai les jambes pour grimper et je suis content de ma forme actuelle. Je ne crains absolument pas que mes progrès en ascension se soient faits au détriment de mon sprint. Il faut aussi prendre en compte que je n’ai jamais été un pur sprinteur. Si je me compare à Tim Merlier ou Jasper Philipsen, à quand remonte la dernière fois que je les ai battus sur un sprint plat ? Il faut donc garder cela à l’esprit : je ne suis pas un pur sprinteur comme Jonny (Jonathan Milan). Je ne suis absolument pas inquiet.
Plus on a de coureurs dans le final, mieux c’est. Ce serait donc idéal pour nous d’être nombreux au sommet de la Cipressa et, bien sûr, après le Poggio. C’est sympa d’aborder Sanremo avec une équipe aussi performante. Ce n’est un secret pour personne que Jonny est le plus rapide d’entre nous au sprint, donc si ça se joue, on sprinte pour Jonny. Mais même si un groupe passe le Poggio ensemble, on a déjà vu que certains ne sprintent pas toujours à la fin. La façon de gérer cela est un point que nous devons discuter lors de notre réunion d’avant-course. Bien sûr, si quelqu’un voit Jonny dans le groupe en bas du Poggio, il ne voudra certainement pas le mener jusqu’à la ligne d’arrivée. J’espère que Jasper et moi serons là aussi, et nous devrons couvrir ceux qui veulent partir avant l’arrivée. Si c’est un sprint, c’est pour Jonny.
Si Pogačar part tôt, la fin de course sera plus dure. Je ne serais pas surpris qu’il s’engage sur la Cipressa et veuille aller loin ensuite. Ça veut dire qu’on va essayer de le suivre et qu’après la Cipressa, il y aura un groupe plus restreint à l’approche du Poggio. Pour moi, ce serait bien, le seul inconvénient, c’est que c’est Pogi, et s’il part déjà sur la Cipressa, normalement on ne le revoit plus jamais. Mais ça pourrait être différent dans cette course à cause de la descente et, espérons-le, d’un bon groupe qui veut travailler ensemble de la Cipressa jusqu’au Poggio. Dans ce cas, j’espère que ce seront juste des favoris qui travailleront ensemble. Bien sûr, certaines équipes seront plus d’un seul coureur, donc ils travailleront aussi ensemble, mais j’espère que ce sera juste un groupe qui s’entraidera.
Je ferai de mon mieux à chaque course à laquelle je participerai, quelle qu’elle soit. Gagner une classique, c’est spécial, quelle qu’elle soit. Le Monument est le scénario rêvé, mais on ne peut pas rester les bras croisés après une victoire. Je n’ai pas travaillé tout l’hiver pour rester les bras croisés si j’en gagne une. Je suis à fond jusqu’à la fin de Roubaix. »
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