Romain Bardet a été récompensé de sa saison pleine par le Vélo d’or français, trophée décernée par Vélo Magazine depuis 24 ans. Cette récompense souligne une très bonne année 2016 durant laquelle il a brillé de février à octobre, du Tour d’Oman (2ème au général) au Tour de Lombardie (4ème) en passant bien évidemment par le Tour de France et sa 2ème place derrière l’imbattable Chris Froome (SKY). Le leader d’Ag2r-La Mondiale revient sur sa saison auprès de L’Equipe.
Un trophée qui fait rêver Romain Bardet
« C’est sur le vélo que je veux me faire un nom. Mais ce Vélo d’Or a une vraie valeur, il récompense la réussite d’une saison, et mon nom est désormais inscrit sur un palmarès derrière des champions prestigieux. » Les plus grands coureurs français de ces vingt dernières années ont été récompensés. On pense notamment à Laurent Jalabert (3 fois), Julien Absalon (4 fois), Thomas Voeckler (3 fois), Thibaut Pinot ou encore Sylvain Chavanel.
« C’est un trophée ancré dans la tradition du cyclisme, il est le témoin de toutes les générations de ce sport. Quand je l’ai eu entre les mains pour la séance photo et que j’y ai vu les noms des anciens lauréats gravés, ça m’a fait rêver. Être distingué par le Vélo d’Or est un honneur. C’est une belle confirmation de ma saison 2016. »
Régularité : le mot pour qualifier sa saison 2016
Le leader d’Ag2r-La Mondiale ajoute qu’il a réussi à tenir une bonne forme sur de nombreux mois. « La régularité de ma saison. J’ai été présent de février à octobre, je pense que c’est un signe de maturité. J’imagine aussi que mon évolution au niveau international a pu convaincre les membres du jury, avec au final cette 6e place au classement mondial. »
« C’est une marche supplémentaire dans ma progression depuis mes débuts pros où j’étais souvent placé dans ce classement, mais je n’étais jamais le meilleur Français même si ça n’a jamais été un objectif en soi. » Il ajoute qu’il a été l’un des coureurs qui a terminé le plus souvent en haut du classement. « On m’a montré les chiffres tout récemment, je fais partie de ceux qui ont le plus souvent terminé dans les dix premiers, une trentaine de fois je crois (à 32 reprises précisément), au même titre que les sprinteurs. C’est une statistique qui me plaît. »
