Après la révélation du parcours de la Vuelta, les coureurs présents lors de la cérémonie de présentation se sont accordés pour souligner la difficulté des trois semaines concoctées par ASO et Unipublic. Les vétérans espagnols Alejandro Valverde et Samuel Sanchez, respectivement 1e et 2e de l’édition 2009, ne s’en sont pas plaints pour autant.
Alejandro Valverde : « une Vuelta pour grimpeurs »
L’édition 2017 ne dérogera à la règle qui prévaut pour la Vuelta ces dernières années, avec force arrivées au sommet (8 au total). Le parcours est même au-dessus des standards habituels de la course. Alejandro Valverde partage cette impression : « C’est une Vuelta très dure. Certaines diront que les organisateurs ont trop poussé, et que pour les coureurs la souffrance sera plus grande, mais j’aime ce parcours parce que ce que veut l’aficionado, c’est du spectacle ; et avec un tel parcours, je suis sûr qu’il va y en avoir ! ». Le Murcien de la Movistar poursuit, toujours sur le site web de son équipe : « Je connais bien les cols de la deuxième semaine, ce sont des cols de haute altitude qui demandent beaucoup d’explosivité. […] Il est clair que c’est une Vuelta pour grimpeurs, pas du tout propice aux rouleurs ou aux sprinteurs. Il y aura bien des étapes avec des arrivées relativement plates, comme celle qui arrive près de chez moi, mais ce seront souvent des étapes de moyenne montagne ». Les objectifs du quadruple vainqueur de la Flèche Wallonne ne sont pas encore clairement définis pour 2017, mais s’il coche ce Tour d’Espagne, le parcours proposé fera alors de lui un sérieux prétendant au podium.
Samuel Sanchez : « Un Tour d’Espagne spectaculaire »
Le coureur de la BMC-Tag Heuer, champion olympique à Pékin, est également enchanté par ce que Guillén et son équipe réservent au peloton pour cette fin de saison. « Un mot pour définir cette Vuelta : spectaculaire. Il y a des étapes longues et difficiles et d’autres à faible kilométrage. Cette combinaison fonctionne toujours. La course va être rapide, il n’y aura pas d’échappée facile, il faudra être fort pour gagner. Ça promet un beau spectacle ». Les étapes courtes plaisent particulièrement à l’Asturien : « Elles font souvent cogiter la nuit avant le départ, elles sont toujours nerveuses. Il faut vraiment féliciter l’organisation car nous voulons tous que la course ait du succès, et c’est le cas actuellement ». Même le thème délicat des longs transferts rendus nécessaires par le parcours ne dérangent pas Samuel Sanchez. Il affirme : « Il y a des courses où il y en a beaucoup plus. L’organisation pense toujours à nous et nous sommes tranquilles de ce côté-là ».
Avec 39 ans au compteur, le coureur aura sans doute à cœur de finir sa première Vuelta après deux abandons consécutifs, et pourquoi par de revenir à ses bonnes habitudes (6 tops dix sur ses sept Tours d’Espagne terminés)…
VIDEO CYCLISME
J.O. de Pékin – Victoire de Samuel Sanchez
La difficulté, même excessive, ne semble pas déplaire à ces deux anciens qui doivent sans doute bénéficier d’un moteur hors-norme ? A côté, le tour de France va finir par ressembler à une randonnée cyclo ! En tous cas, les sprinters ne seront pas gâtés et Cofidis, habituée à la vuelta, avec son sprinter Bouhanni-s’il se présente au départ- n’aura pas beaucoup de possibilités …Nous sommes dans la surenchère du spectacle avec de mutiples étapes difficiles et arrivées au sommet…Un peu comme l’an passé…La question de la faisabilité ou non de tels efforts successifs ne semblent absoluement plus importuner les organisateurs !…Mais les années noires du vélo sont derrière nous et le cyclisme a changé, n’est-ce pas ?
Toujours plus vite toujours plus haut……..!
Et cela TOUTALO(Plate)………?
Si le mouvement perpétuel(Valverde)et son compatriote Sans chaisse(Sanchez)sont contents alors tutti va bene……!
Que le spectacle commence………!