Entré en janvier dans sa deuxième année de professionnalisme, Jaime Roson avait pour objectif de confirmer une prometteuse année 2016. Vainqueur d’étape au Tour de Croatie ce mois-ci, l’Espagnol est en train de devenir l’une des pièces majeures de son équipe. Une responsabilité que le coureur de 24 ans assume sereinement. Il est revenu sur son premier trimestre 2017 chez nos confrères de ciclo21.com.
Jaime Roson : « Il y a de quoi être satisfait »
Jaime pourrait être déçu. Après tout, il a vu la victoire finale lui échapper pour huit petites secondes lors de la dernière étape du Tour de Croatie… Mais il n’y a pas vraiment de déception chez le Madrilène. Il affirme : « Je suis plutôt content. Bien sûr que c’est dommage de perdre le dernier jour, mais Nibali n’est pas n’importe quel coureur. Pouvoir lutter plusieurs jours d’affilée avec lui, qui est l’un des « cinq fantastiques » du cyclisme actuel, pour un garçon de 24 ans comme moi, il y a déjà de quoi être satisfait. D’ailleurs, toute l’équipe de Bahrain-Merida m’a félicité, et Nibali m’a confirmé sur le podium que j’avais été très fort ».
Ces trois derniers mois, le coureur de Caja Rural a enchaîné les places d’honneur : 14e de l’Etoile de Bessèges et 15e du Tour de l’Algarve, il a également fini 3e de la Settimana Coppi e Bartali, et donc 2e du Tour de Croatie. Des résultats qui en satisferaient plus d’un. Mais Jaime Roson est ambitieux, et il affiche un regret : « Je voulais gagner une course par étapes en début de saison, et je n’ai pas réussi. Malgré tout, je suis satisfait. Il reste d’autres opportunités à saisir dans les prochaines semaines. La saison dernière, j’ai rempli tous mes objectifs. J’espère bien qu’il en sera de même cette année ».
« Signer dans une WorldTeam pour 2018 »
Le coureur observera une période de repos en juin, après avoir couru les courses suivantes : Rhône-Alpes Isère Tour, Tour de Castilla y León puis GP Beiras e Serra da Estrela. Il sera alors temps de penser au Tour d’Espagne : « J’espère que l’équipe me sélectionnera de nouveau. L’objectif sera alors de bien figurer. Cela signifie avant tout chercher à gagner une étape. Pour le général, je suis encore trop tendre. Même si ma participation à la Vuelta l’an passé m’a clairement aidé à acquérir du coffre. Avant, après 4 heures de course, j’avais du mal, maintenant je suis presque aussi frais qu’au départ ».
Interrogé pour savoir ce qu’il fera à l’issue de la saison, s’il souhaite intégrer une équipe WorldTour, le jeune espagnol se montre naturellement intéressé : « J’espère être appelé par une WorldTeam, mais pour le moment je suis très content chez Caja. Et puis, la saison, est encore longue… » Gageons que les mois qui viennent permettront à Jaime Roson de poursuivre sa progression et de s’affirmer comme l’un des plus sérieux espoirs du cyclisme ibérique.
Vidéo : Jaime Roson s’impose sur la 5e étape du Tour de Croatie
L’arrivée à Ucka a souri à l’espagnol. Au terme d’un sprint à trois, il a devancé Vincenzo Nibali et Jan Hirt pour s’emparer du maillot de leader.