Anti-corrida la Vuelta 2017. Pas de sang dans les arènes de Nîmes

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la Vuelta 2017 anti-corrida. Les taureaux peuvent dormir sur leurs deux oreilles
Ce matador s'en est sorti avec une plaie rectale de 30 cm. Une petite infortune comparée au sort réservé à tous les taureaux qui entrent dans l'arène. Crédit photo : Youtube

Le spectacle intra-muros promet d’être beau à Nîmes. La Vuelta 2017, anti-corrida, s’élance samedi de cette ville du sud-est de la France par un contre-la-montre par équipes de 13,7 km qui traversera les arènes. Un endroit qui par ailleurs accueille une attraction sanglante qui n’a pas d’autre but que la mise à mort comme valeurs sportives. De superbes bêtes à cornes se font tuer par des poupées en ballerines devant un public conquis par la violence d’actes d’une très grande cruauté. La corrida, perpétue la tradition de ce que l’homme a encore bien du mal à intégrer dans sa relation avec l’animal. Ce que les anti-corridas ont assimilé ce qui amène certains militants actifs à se faire tabasser dans leur juste cause par ceux dont la morale interdit de condamner le meurtre.   

Julien Doré, anti-corrida tout comme Renaud Séchan, non merci !

Le taureau comme tout autre animal, doit certainement s’interroger sur ce qui pousse les hommes à vouloir autant les dominer. Le problème semble se trouver du côté du 2e chakra où logent toutes les perversions violentes non résolues, sur l’humain également. Faites l’amour pas la guerre paraît illusoire si l’on fait le triste constat de la cohabitation manquée entre l’homme et son semblable. Le vivre ensemble n’a rien d’une image angélique. L’amour inconditionnel que la plupart des animaux portent à l’homme est très mal rendu en retour. En cette période estivale, il suffit de regarder le chiffre effarant des abandons pour s’apercevoir   que les animaux sont relayer à de simples jouets sans émotionnel. La Feria de Béziers qui s’est clôturée avant-hier, est un autre exemple où l’animal est une chose qui cette fois-ci se retrouve au centre de l’abrutissement des consciences par de la violence gratuite théâtralisée. Le matador dans sa domination illusoire sur une bête cent plus puissante que lui, déclenche dans l’inconscient collectif des aficionados le sentiment jouissif, mais toujours éphémère, qu’ils dominent leur monde subjectif et collatéralement supplantent leur propre faiblesse. La mise à mort ôte la vie, donc on supprime ce qui est dangereux pour sa propre survie. Julien Doré et Renaud ont des couilles, et n’ont pas les boules de se faire piquer la vedette par une bête sévèrement plus burnée qu’eux. Ils ont récemment donné un concert dans les arènes de Nîmes. Pour l’un, son militantisme s’est traduit par la reprise à la guitare de la chanson de Francis Cabrel, « La Corrida », pour l’autre de montrer en public son nouveau tatouage, anti-corrida, qui illustre bien son engagement contre les bourreaux d’une civilisation qui ne régleront pas leurs troubles psychiques tant qu’ils prendront l’animal pour la cible de leurs innombrables problèmes inconscients.

« Une réalité culturelle » qui s’essouffle par une prise de conscience

Qui seront « les sauveurs » des taureaux mis à mort dans les arènes supplicières ? Les enfants. Oui les enfants, les belles lumières de demain qui tireront un trait définitif sur ses traditions sanguinolentes et se moqueront bien des aïeux qui ont mis dedans leurs névroses   guerrières irrésolues pour faire de cette terre un chaos où leur mémoire du pire est conservée, on pourrait même dire graciée. Les nouvelles consciences ont le pouvoir de faire grossir les rangs des anti-corridas autant que d’arrêter la Shoah animalière qui se passe à notre porte chaque jour dans les abattoirs de l’ignominie. Mais que les enfants n’arrêtent pas de pédaler pour autant, car le vélo est un très beau sport qui se pratique dans la nature où l’on peut voir surgir devant soi un animal dans la campagne de toutes les surprises, sans qu’il ne soit stoppé net dans sa course folle par n’importe quel coup de braquet, toujours pacifique.

Le cyclisme nous épargne fort heureusement une telle barbarie

L’humiliation dans toute sa splendeur. Le taureau a les deux pattes avant cassées. Ses tortionnaires sadiques s’acharnent dessus jusqu’au coup de grâce. Des pratiques insoutenables qu’ils exécutent au nom de la tradition. Samedi, dans les arènes de Nîmes, les cyclistes rendront hommage à toutes ces bêtes tuées lâchement dans l’amphithéâtre de la mort, par leurs passages éclair qui symboliseront la force et la vitalité de ce magnifique animal qui ne demande qu’à jouir de l’essentiel du haut de sa puissance innée, qui malheureusement lui fait du tord dans l’enfer de sa courte vie.

https://www.facebook.com/AnimaNaturalisEs/videos/1603132996377779/

Vidéo- Est-ce que ce monde est sérieux en cautionnant la corrida ?

@lavuelta anti-corrida

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1 COMMENTAIRE

  1. Cette première étape passe dans les arènes et se termine devant, prés de la statue de Nimeno II… Vélo et taureaumachie font bon ménage… Espérons surtout que cette vuelta ne tourne à la corrida, même s’ il est bien possible que certains des plus acharnés détracteurs de Christopher Froome ne rêvent de le voir cloué par une chute fatale… Dans l’une de ses innombrables mini-embardées dont le britannique ponctue ses ascensions, un drapeau espagnol, jouant le rôle d’une muleta, pourrait se prendre dans la roue avant ou le guidon et projeter le britannique au sol … Ne l’espérons pas ! Cela ferait trop de taureau-vélo !

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