Nouvelle recrue du Team Movistar à l’intersaison, Mikel Landa a dévoilé les grandes lignes de son programme de courses pour la saison cycliste 2018. L’Espagnol qui vise le classement général dans les Grands Tours sera présent au Tour de France et d’Espagne, mais pas au Giro.
Mikel Landa vise le Tour de France
« Je veux arriver dans la meilleure condition possible au Tour de France. Je n’ai pas donc d’autre choix que de sacrifier le Giro. » Los objetivos fijos : « Tour, Vuelta y Mundial »
L’annonce de Mikel Landa dans les colonnes de Marca est claire et sans ambiguïté. Sa priorité pour 2018 est de briller sur la course de juillet, qui lui a réussi l’année précédente. Dans la dernière édition, l’Espagnol a terminé à la quatrième place du général. Pourtant, c’est davantage le sentiment de frustration qui a pris le dessus.
Échouant à seulement une petite seconde du podium, la déception ne pouvait pas être plus grande. Et dire qu’il n’a pas été considéré comme un leader au sein du Team Sky. Obligé de se mettre au service de Chris Froome, c’est sans doute un tout autre résultat que pouvait viser le grimpeur espagnol. Un podium certainement, voire plus. C’est la principale raison qui l’a poussé à changer de maillot pour cette saison. Souhaitant être un leader à part dans les Grands Tours, son choix s’est porté vers la Movistar. Reste à savoir si son choix se révélera payant.
Los objetivos fijos de Mikel Landa: "Tour, Vuelta y Mundial" https://t.co/1RQDSzHbyC vía @marca
— Edu Merino (@EDUMERINO35) January 14, 2018
Mikel Landa, plusieurs défis à relever
En intégrant la Movistar, Mikel Landa ne s’assure pas du tout une place de leader dans les Grands Tours. Il devra l’obtenir sur la route du Tour grâce à de meilleurs résultats sur les premiers jours de course que ses coéquipiers Nairo Quintana et Alejandro Valverde. Par rapport à cette situation, l’Espagnol se dit indifférent et rappelle avoir déjà connu ce genre de situations par le passé. En juillet prochain, il va donc d’abord falloir pour lui s’imposer comme une évidence dans sa formation avant de se focaliser sur les adversaires. C’est pas gagné d’avance, mais le défi est assurément excitant à relever.
En plus, ce n’est pas les objectifs qui manquent concernant Mikel Landa. Après le Tour de France, il se concentrera sur deux autres échéances de tout premier plan. La Vuelta et les Championnats du monde sont ses autres envies cette année. En Espagne, il n’a encore jamais réalisé un bon classement général sur trois semaines de course. Mais cela pourrait bien changer en septembre prochain avec un parcours particulièrement montagneux. Ce dernier Grand Tour précédera les mondiaux d’Innsbruck qui atteint les 5 000 mètres. Et don correspond parfaitement aux qualités de Mikel Landa, qui a de quoi vivre une saison à part dans sa carrière.
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